«Vessie de mer», «galère portugaise»... Qu'est-ce qu'une physalie, l'animal qui a provoqué la fermeture de plusieurs plages en France ?
Vendredi, plusieurs plages des côtes basques et landaises ont dû fermer après la découverte de physalies. Un animal marin qui ressemble à la méduse, mais seulement d'apparence, car considéré comme bien plus dangereux. Surnomée "vessie de mer" ou "galère portugaise", la physalie est venimeuse et la douleur qu'elle inflige peut provoquer la noyade.
Malgré les apparences, ce n'est pas une méduse. La physalie, un animal marin bleu et violet avec un sac gonflé d'air de 15 à 20 centimètres, des filaments venimeux qui atteignent en moyenne 10 mètres de long et peuvent s'étendre jusqu'à 50 mètres maximum, est bien plus dangereuse que la méduse.
Vendredi 25 juillet, à cause de sa présence, la baignade était interdite sur cinq plages entre Anglet et Bidart. La physalie, aussi appellée "vessie de mer" ou "galère portugaise", est venimeuse et sa piqûre est très douloureuse.
Un risque de noyade
Elles peuvent ressembler à un ballon de plage ou à un sac plastique et peuvent donc piéger les baigneurs. La physalie est un animal marin qui vit en climat tropical, dans les eaux chaudes. Sa piqûre provoque une inflammation de la peau.
En plusieurs heures, elle peut entraîner des nausées, voire des vomissemens. Mais les symptômes les plus graves restent les difficultés respiratoires, les vertiges, la fièvre ou encore la perte de connaissance, ce qui pourrait provoquer la noyade du baigneur.
En 2024, l'ARS (Agence Régionale de Santé) des Pays de la Loire avait indiqué les bons comportements à adopter en cas de piqûre. En effet, il ne faut pas appliquer de chaleur, retirer les filaments venimeux avec une pince ou un gant double sans les écraser, appliquer du sable sec, gratter avec une carte de crédit et rincer à l'eau de mer sans frotter. Dès que les symptômes apparaissent chez le baigneur, l'ARS recommande de consulter un médecin ou d'appeler le 15.