Près de 4% de la population française est désormais vaccinée. 1:34
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Marion Gauthier, édité par Manon Bernard
Ils sont désormais 2,4 millions de Français à être vaccinés contre le Covid-19, soit moins de 4% de la population française. Et leur quotidien change peu à peu. Ils sont plus sereins dans les lieux clos où il y a beaucoup de monde ou encore pour revoir leur famille. Mais cela ne les dispense pas de certains gestes barrières. 

"Le fait d’être vacciné, c’est un gros soulagement !", lance Renée. Depuis un mois, elle et son mari Roland se fondent dans la foule des supermarchés sereins et reprennent leurs habitudes doucement. Ils font partie des 2,4 millions de Français désormais vaccinés contre le coronavirus, soit un peu moins de 4% de la population française. Plus de 6 millions d'autres le seront bientôt puisqu'ils ont déjà reçu la première dose. 

Le maintient de quelques gestes barrières malgré le vaccin

Depuis de la deuxième injection, le 19 février dernier, le quotidien de Roland et Renée change peu à peu. Le vendredi, leurs deux enfants peuvent revenir déjeuner, comme avant la crise sanitaire, sans trop de craintes. "On ne met plus de masque, on refait comme avant mais on reste quand même à un mètre de distance", explique Roland. Malgré les deux piqûres, la rallonge de la table reste de rigueur puisqu'en l'état actuel des données, on ne sait pas sur le vaccin stoppe totalement la contamination. 

Mais il y a déjà quelques entorses à ce règlement pour les grandes occasions. "Au mois de mars 2020 j’ai embrassé ma petite fille pour ses 17 ans et en 2021, j’étais bien contente de pouvoir l’embrasser pour ses 18 ans !", avoue Renée, la voix rieuse. 

"J'ai l'impression d'être toute seule"

Par d'autres vaccinés, la vaccination est seulement un aperçu de la vie d’avant. "Le bout du tunnel il est là. Mais il sera vraiment là quand les proches seront hors de danger", affirme Claude, soignante. Même si elle respire un air nouveau quand Claude enfile sa blouse à l’hôpital, libérée de la peur d’être contaminée, elle a "l’impression d’être un ilot, toute seule". 

Une frustration qu’il faudra gérer au moins jusqu’au prochain élargissement de la campagne vaccinale.