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Regrets, souvenirs douloureux... De plus en plus de Français ont recours au «détatouage»

Mathis Lang . 1 min

Si un français sur cinq est tatoué, c'est une autre tendance qui prend de l'ampleur ces dernières années : le "détatouage", une technique qui vise à retirer un tatouage. Le prénom d'un "ex", erreur de jeunesse, nombreux sont ceux qui regrettent leurs dessins sur le corps, au point de les faire retirer. Et dans les cliniques médicales spécialisées, la demande explose.

De plus en plus de Français ont un tatouage sur le corps. Mais avec le temps, beaucoup regrettent le motif ou la phrase inscrite sur leur peau. Une tendance prend désormais de l'ampleur : le "détatouage". Dans les cliniques médicales spécialisées, la demande explose.

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Une tendance en croissance de "10 à 15% par an"

C'est le cas de Sonia, 33 ans. La jeune femme s'est fait tatouer lors de ses voyages. Un petit mot, une citation en guise de souvenir. Mais quelques années plus tard, Sonia regrette : "J'en ai un sur l'avant-bras, un derrière le bras et le troisième au niveau de la nuque. Sur certaines parties de mon corps en fait, l'encre a coulé. Donc ça fait un tatouage très laid, comme si c'était un tatouage qui avait 20 ans alors qu'il n'en a que cinq ou six ". 

Alors une seule solution : le détatouage, un acte médical qui élimine les pigments sous la peau grâce à un laser. Sophia en est à sa cinquième séance sur les huit prescrites par le médecin. Des séances espacées de six à huit semaines pour préserver sa peau. En moyenne, il faut débourser entre 1.000 et 1.500 euros. 

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Dans le groupe Clinique des Champs-Élysées, la demande est de plus en plus importante, affirme Tracy Cohen Sayag, la présidente du groupe : "La tendance, au global, sur la santé esthétique, elle est en croissance de 10 à 15% par an. En fait, le besoin il a toujours été là. Un tatouage sur trois, on a envie de le retirer au cours de sa vie. Mais il n'y avait pas forcément de réponse et l'innovation fait que ça continuera de porter l'évolution positive du secteur".

Preuve que la tendance est en hausse, la clinique des Champs-Élysées est devenue un réseau avec l'ouverture de nouvelles cliniques. À Lille ou à Bordeaux, il est également possible de se faire "détatouer".