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Interdiction de fumer : les restaurateurs pointe le manque de bon sens des nouvelles mesures

Aurélien Fleurot - Mis à jour le . 1 min

Depuis le 1er juillet, l’interdiction de fumer s’est étendue aux plages, parcs et abords des écoles. Une règle des 10 mètres qui touche aussi les terrasses de cafés et restaurants. L’UMIH dénonce une mesure « absurde » et appelle le gouvernement au dialogue.

Depuis le 1er juillet, les règles se sont durcies pour les fumeurs. Il est désormais interdit de fumer dans les abribus, les parcs et jardins publics, sur les plages, mais aussi aux abords des bibliothèques, piscines ou encore des écoles. Une distance de 10 mètres doit être respectée, ce qui a des conséquences directes sur certaines terrasses de cafés et restaurants. Une situation jugée "absurde" par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), qui appelle à un dialogue avec le gouvernement.

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Invité sur notre antenne, Franck Delvaux, président de l’UMIH Paris et Île-de-France, dénonce des règles difficiles à appliquer et sources d’inégalités. "Le problème sur cette mise en place de l'interdiction de fumer dans les lieux publics et en terrasse si on est à moins de 10 mètres d'un établissement, c'est qu'on peut avoir un établissement qui est à 10 mètres puis un qui est 12 mètres, donc dans l'un vous pouvez fumer, dans l'autre vous ne pouvez pas fumer en terrasse. Personne ne maîtrise le sens du vent, donc c'est un peu de la concurrence déloyale pour un établissement par rapport à un autre", a déclaré Franck Delvaux à notre micro.

Même constat pour les établissements en bord de mer, où certaines terrasses sont concernées, d’autres non. Une situation confuse, selon lui, qui met encore plus en difficulté un secteur déjà fragilisé.

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"23 restaurants ferment chaque jour"

Au-delà du débat sur le tabac, Franck Delvaux alerte sur la crise économique que traverse la profession. "On ne peut pas continuer comme ça. Aujourd’hui, ce sont 23 restaurants qui ferment chaque jour pour défaillances économiques. On est dans le pays du tourisme, et il faut aider la restauration traditionnelle si on veut que les touristes aient des endroits où aller quand ils viennent visiter notre pays", a ajouté Franck Delvaux

L’UMIH demande donc au gouvernement de faire preuve de "compréhension et de bon sens", et d’ouvrir une concertation pour adapter le dispositif.