A Toulouse, le masque va devenir obligatoire pour les utilisateurs de trottinettes. 2:24
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Antoine Terrel
Le port du masque sera obligatoire à partir de vendredi matin sur l'ensemble de la commune de Toulouse, y compris pour les personnes circulant à vélo ou en trottinette. Sur Europe 1, Denis Olagnon, secrétaire général de la préfecture, estime que cette mesure est "compréhensible et adaptée au regard du contexte épidémiologique". 

Relativement peu touchée par la vague de contaminations au printemps, la quatrième ville de France prend les devants. Pour faire face à la circulation active du coronavirus, en hausse ces dernières semaines, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé mercredi que le port du masque serait obligatoire à partir de vendredi matin sur l'ensemble de la commune de Toulouse. La mesure, valable pour un mois de 7 à 3 heures du matin, concernera également les personnes circulant en vélo ou en trottinette. Au micro d'Europe 1, Denis Olagnon, secrétaire général de la préfecture, défend une mesure "lisible et claire". 

Cette mesure, rappelle-t-il, a été prise au vu de l'évolution de la situation sanitaire, alors que "la circulation virale s'est accélérée en quelques semaines, dépassant le seuil d'alerte sur Toulouse", et qu'il s'agit "d'une circulation diffuse sur la ville". Mais l'obligation du port du masque en trottinette ou à vélo est-elle vraiment justifiée, alors que de nombreux médecins n'y voient pas d'utilité ? "Le choix, c'est de prendre une mesure lisible et claire sur toute la ville", répond Denis Olagnon. 

"Je sors de chez moi, je porte mon masque"

"Simple. Je sors de chez moi, je porte mon masque de 7 à 3 heures du matin", illustre le secrétaire général de la préfecture, insistant sur le besoin d'une mesure "compréhensible et adaptée au regard du contexte épidémiologique". Le port du masque n'est en revanche pas obligatoire en voiture. 

La mesure doit entrer en vigueur vendredi. "Il y aura un temps, mais court, pour l'information et la pédagogie. Mais il faudra passer rapidement à la verbalisation si ce n'est pas respecté", prévient Denis Olagnon.