Publicité
Publicité

«Mars bleu», une campagne de sensibilisation à l'assaut du cancer colorectal

Yasmina Kattou édité par Marina Sgard - Mis à jour le . 1 min

Deuxième cause de décès par cancer en France, le cancer colorectal reste trop peu dépisté. À l’occasion de “Mars bleu”, des acteurs de la santé lancent des campagnes de sensibilisation. Si le taux de participation atteignait 65%, 5.700 cancers colorectaux et 6.600 décès pourraient être évités chaque année.

Sensibiliser pour mieux guérir. C’est le début de "Mars bleu", mois de sensibilisation aux cancers colorectaux. 47.000 personnes sont touchées chaque année. Deuxième cause de décès par cancer en France, le cancer colorectal reste trop peu dépisté. En effet, le dépistage organisé pour les 50-74 ans n’est réalisé que par 34% d’entre eux. Et pourtant, il s’avère qu’une prise en charge précoce augmenterait les chances de guérir dans la majorité des cas avec un test à la portée de tous. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un kit gratuit et simple pour être dépisté

Le test est à réaliser chez soi avec un kit à retirer gratuitement en pharmacie ou à commander sur le site officiel mon kit dépistage du cancer colorectal. Les analyses vont permettre de détecter dans les selles du sang invisible à l'œil nu, explique Jérôme Viguier, gastro-entérologue, et oncologue gastrique. “Ce test permet non seulement de détecter à un stade très précoce les cancers et donc de les traiter avec des traitements beaucoup moins lourds et puis aussi, il détecte des lésions très cancéreuses qu'on peut enlever et qui évitent d’avoir un cancer”, détaille-t-il. 

Éviter la tumeur à tout prix

En détectant le cancer tôt, une simple coloscopie va permettre de retirer la tumeur. “Lorsque la détection est faite à un stade précoce, on peut guérir à 9,5 sur 10. Alors que lorsqu'on arrive tardivement, 14 % des gens sont environ cinq ans après le diagnostic”, insiste le médecin. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Aujourd'hui, seulement un tiers des personnes concernées se font dépister. Si le taux de participation atteignait 65%, 5.700 cancers colorectaux et 6.600 décès pourraient être évités chaque année.
 

Cet article vous a plu ? Vous aimerez aussi...
Recevoir la Newsletter Cuisine
Plus d'articles à découvrir