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Fin de vie : Jean Leonetti regrette un délai bien trop court, pour un texte qui «n’est pas abouti»

Mayalène Trémolet . 1 min

En pleine crise politique, l’examen des deux textes sur la fin de vie est prévu au Sénat à partir du 20 octobre, avant un vote solennel programmé huit jours plus tard. Maire d'Antibes, Jean Leonetti dénonce un délai bien trop court, et insiste sur le fait que leur adoption ne figure pas parmi les priorités des Français.

Malgré un contexte politique très troublé, les deux volets du texte de loi sur la fin de vie, concernant l'euthanasie et les soins palliatifs, font leur arrivée au Sénat le 20 octobre. Un vote solennel est programmé huit jours plus tard. Une rapidité dénoncée par Jean Leonetti dans les colonnes du Figaro, qui y voit une forme d’indécence et de provocation.

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De nombreuses zones d'ombre

"Personne n’a intérêt à un débat bâclé", avance ce dernier, pour qui l’adoption de ces deux textes ne figure pas parmi les priorités des Français. "On sait très bien que ce texte n’est pas abouti. La preuve, c’est que seulement 54% des députés l’ont voté. C’est quand même curieux qu’on ait un gouvernement qui n'est pas capable de gérer aujourd’hui la vie quotidienne des Français et qui veuille s’attaquer de manière rapide à la façon dont ils vont mourir", ajoute-t-il.

Il faut dire que dans un contexte de forte instabilité politique, au vu des nombreux textes à examiner d’ici décembre, la chambre haute devra réduire son examen du projet de loi euthanasie/soins palliatifs à deux semaines seulement au lieu de quatre. Un délai bien trop court selon Jean Leonetti, pour passer en revue les nombreuses zones d’ombres du texte actuel.

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Parmi elles, la question très controversée du délit d’entrave, c’est-à-dire la condamnation de ceux qui voudraient dissuader un proche d’avoir recours à une euthanasie, mais aussi celle des critères d’accessibilité, considérée comme trop laxiste par un grand nombre d’élus.