Les prises de rendez-vous pour la vaccination sont en nette hausse depuis le début de la semaine. (Image d'illustration) 1:22
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Anne Le Gall, édité par Romain David
Les prises de rendez-vous pour la vaccination augmentent depuis le début de la semaine, notamment en raison de l'assouplissement des règles pour la seconde injection. Afin d'éviter de limiter les conséquences d'une possible vague de contaminations à la rentrée, le gouvernement continue de cibler les personnes les plus fragiles. 

Alors que le nombre de contaminations au Covid-19 repart à la hausse en France (4.442 nouvelles contaminations ont été enregistrées dans les dernières 24 heures, contre 4.081 la veille), le gouvernement veut une mobilisation générale en faveur de la vaccination. Un conseil de défense sanitaire est prévu lundi pour évoquer la vaccination obligatoire des soignants. L’exécutif vise 35 millions de Français totalement vaccinés d’ici fin août (contre 26 millions actuellement), et notamment les personnes fragiles qui n’ont pas profité du début de la campagne vaccinale.

Les prises de rendez-vous avaient diminué en juin, mais elles sont de nouveau en hausse depuis le début de la semaine, de 25 à 40% selon les jours. La possibilité de recevoir sa seconde dose dans un centre différant du premier explique sans doute en partie cette augmentation. 

Continuer à vacciner les plus fragiles

Dans le détail : 85% de nouveaux rendez-vous sont pris par des Français de moins de 55 ans, ce qui permet de casser les chaînes de contamination. Mais ce qui préoccupe le gouvernement aujourd'hui c'est de pouvoir vacciner rapidement les Français plus fragiles. Et selon le ministère de la santé, il reste encore 4,6 millions de personnes de plus de 55 ans qui n'ont pas reçu d'injection. 

Le gouvernement espère aussi que 85% des personnes souffrant de comorbidité seront vaccinées d’ici fin août pour limiter les formes graves de Covid-19 et les hospitalisations à la rentrée. Actuellement, nous n'en sommes qu'a 72%.

Une troisième dose à l'automne ? 

Le Premier ministre Jean Castex a évoqué la possibilité d'une troisième dose pour les Français les plus vulnérables. A priori, elle concernerait les plus âgés, qui ont été vaccinés en premier, c’est-à-dire en début d’année. Cette piste a aussi été évoquée par Jean-François Delfraissy, le président du conseil scientifique. Cette troisième dose de vaccin pourrait être envisagée à l'automne pour les plus de 70 ans afin de restimuler leur système immunitaire qui est plus fragile avec l’âge.