400 variantes du nouveau coronavirus ont été identifiées à ce stade. 1:20
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Anne Le Gall, édité par Laetitia Drevet , modifié à
400 variantes du nouveau coronavirus ont été identifiées à travers le monde. Une nouvelle moins inquiétante qu'il n'y paraît, assure le virologue Bruno Lina. "Il y a eu quelques mutations ponctuelles qui ont été observéesc mais aucune d’entre elles n’a aujourd’hui entrainé de différences significative", assure le médecin.

Une souche transmissible à l'homme dans des élevages de visons, une autre venue d'Espagne qui se propage depuis cet été… A ce stade, 400 variantes du nouveau coronavirus ont été identifiées à travers le monde. Mais doit-on s’inquiéter de ces nombreuses mutations ? Pas pour le moment, répond Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et membre du conseil scientifique, au micro d’Europe 1. 

Une bonne nouvelle pour le vaccin

Car pour se diffuser, les virus produisent des copies d'eux-mêmes et plus ils se diffusent, plus il y a un risque d'erreurs dans la copie. Dans le cas du SARS-CoV-2, ces mutations sont jusqu'ici sans conséquences pour les patients. "Il y a eu quelques mutations ponctuelles qui ont été observées, mais aucune d’entre elles n’a aujourd’hui entrainé de différences significative. Il n’y a ni dans la dynamique de la transmission, ni dans la dynamique de la forme clinique, de différence entre le virus de février-mars et celui de maintenant", affirme Bruno Lina.

Mais comme on ne peut pas anticiper les évolutions futures du virus, il faut continuer à séquencer son génome régulièrement, pour vérifier qu'il ne se modifie pas trop. Aujourd'hui, sa relative stabilité est une bonne nouvelle dans la perspective d'un vaccin, puisque cela signifie que le contenu de l'injection pourrait rester le même durant plusieurs années, estime Bruno Lina, contrairement par exemple à celui de la grippe.