Covid-19 : confinement prolongé ce week-end dans les Alpes-Maritimes

Les habitants des Alpes-Maritimes seront de nouveau confinés ce week-end.
Les habitants des Alpes-Maritimes seront de nouveau confinés ce week-end. © Frédéric Michel / Europe 1
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Europe 1 avec AFP , modifié à
Le porte-parole du gouvernement a annoncé, mercredi, le prolongement du confinement le week-end dans les Alpes-Maritimes. Un nouveau "point sera fait la semaine prochaine" pour évaluer la situation, a ajouté Gabriel Attal. Par ailleurs, des évacuations sanitaires depuis la région Ile-de-France vont également être mises en place. 

Le confinement le week-end dans les Alpes-Maritimes pour lutter contre le coronavirus a été prolongé aux samedi et dimanche à venir, au vu d'un contexte épidémique toujours tendu qui pousse à de prochaines évacuations sanitaires en Ile-de-France, a annoncé mercredi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. "Il a été décidé, et c'est une décision difficile, de prolonger le confinement pour ce week-end", dans les Alpes-Maritimes, après deux week-ends déjà sous cloche, a déclaré Gabriel Attal.

"Un point sera fait la semaine prochaine pour mesurer si la dynamique de diminution de l'incidence et de l'épidémie dans le département se poursuit", pour permettre "dans ce cas (de) pouvoir envisager de lever la mesure", a-t-il ajouté à l'issue du Conseil des ministres.

Le maire de Nice a pris "acte" de la décision du gouvernement, même si, a-t-il insisté, "ce n'était pas (s)a recommandation". Il a demandé au préfet des Alpes-Maritimes "la possibilité de prolonger de 1h à 3h les sorties pour pratiquer une activité physique" et réclamé une accélération de la vaccination.

Des évacuations sanitaires en Ile-de-France

Gabriel Attal, reconnaissant que "la situation hospitalière est particulièrement préoccupante en Île-de-France, dans les Hauts-de-France et en région sud", a aussi indiqué qu'auraient lieu un "certain nombre d'évacuations sanitaires dans les jours qui viennent de patients hospitalisés, notamment en Île-de-France".

En région parisienne, l'agence régionale de santé (ARS) d'Île-de-France a donné "l'ordre ferme" en début de semaine aux hôpitaux et cliniques franciliens de déprogrammer 40% de leurs activités médicales et chirurgicales, pour augmenter le nombre de lits de réanimation dédiés aux malades du Covid-19.

"Les mesures de freinage fonctionnent"

"Nous sommes toujours sur une ligne de crête", a encore observé Gabriel Attal, à la veille d'une conférence de presse du ministre de la Santé Olivier Véran qui fera un point global sur la situation sanitaire. "D'un côté, le nombre de nouvelles contaminations détectées et le nombre d'hospitalisations restent sur un plateau haut, ce qui montre que notre pays résiste à l'épidémie, que les mesures de freinage fonctionnent", a-t-il souligné.

Mais "de l'autre côté, nos services de réanimation sont de plus en plus mobilisés et les disparités territoriales sont fortes d'un territoire à l'autre : l'épidémie n'a ni le même visage, ni la même férocité", a insisté le porte-parole en appelant à ne pas "baisser la garde".