Les policiers ont des difficultés à faire respecter le couvre-feu. 1:31
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Victor Dhollande, édité par Yanis Darras , modifié à
Les forces de l'ordre ont de plus en plus de mal à faire respecter le couvre-feu, actuellement fixé à 23 heures. Pourtant, il est important de le maintenir au moins "encore une quinzaine de jours", recommande l'épidémiologiste Yannick Simonin.

Indicateurs au vert, retour du beau temps et de la chaleur sur une large partie de la France… Alors que les nouvelles positives s'accumulent, les forces de l'ordre ont de plus en plus de difficultés à faire respecter le couvre-feu fixé à 23 heures jusqu'au 30 juin prochain. 

Des clusters découverts

Pourtant, le virus circule toujours sur le territoire malgré le faible taux d'incidence en France, tombé à 43 cas pour 100.000 habitants en métropole. Les autorités sanitaires continuent de découvrir des clusters, à l'image de celui de Strasbourg, détecté la semaine dernière. 

"Le couvre-feu a des effets parce qu'il limite les attroupements, notamment tard le soir où on a tendance à moins respecter les gestes barrières parce qu'on est dans un environnement festif", souligne le spécialiste des virus émergents à l'Inserm, Yannick Simonin. 

"Il faut maintenir encore le couvre-feu une quinzaine de jours"

Les scientifiques s'inquiètent de la multiplication de fêtes sauvages ces derniers temps, notamment à Paris où des centaines de jeunes se sont réunis sur l'esplanade des Invalides sans respecter les gestes barrières et sans masques. 

"Il ne faut pas aller trop vite. Il faut maintenir à mon sens le couvre feu encore une quinzaine de jours", recommande-t-il. Pour les épidémiologistes, il est important de rappeler aux Français que les gestes barrières ne doivent pas être levés tout de suite. L'objectif pour ces derniers est ainsi d'éviter une quatrième vague à l'automne.