Coronavirus : peu de risque de contagion par les billets en euros, d'après la BCE

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Coronavirus : peu de risque de contagion par les billets en euros © AFP
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avec AFP , modifié à
Un haut responsable de la Banque centrale européenne assure qu'il n'y a pas de risques d'infection majeure au coronavirus dans la manipulation des billets de banque. Le virus survivrait 10 à 100 fois plus longtemps sur une surface en acier, telle une poignée de porte, que sur les billets en fibres de coton. 

La manipulation de billets de banque en euros ne pose "pas de risques d’infection majeurs" au nouveau coronavirus par rapport à d'autres surfaces, a assuré mardi un haut dirigeant de la Banque centrale européenne. La BCE a mené des recherches avec plusieurs laboratoires européens d'où il ressort que "les coronavirus peuvent survivre sur une surface en acier inoxydable (une poignée de porte par exemple) dix à cent fois plus longtemps que sur nos billets en fibres de coton", écrit Fabio Panetta, membre du directoire de l'institut, dans un article publié dans plusieurs journaux européens, dont Les Echos.

La BCE explore de nouvelles pistes

"D'autres analyses montrent que les virus se propagent plus difficilement par le biais de surfaces poreuses comme celle de nos billets que par celui de surfaces lisses comme le plastique", ajoute le banquier central. Sa conclusion est que "les billets ne posent donc pas de risques d'infection majeurs par rapport à d'autres surfaces avec lesquelles nous sommes en contact au quotidien". L'article n'aborde cependant pas la question du risque de contamination lié aux pièces de monnaie, frappées en mélangeant plusieurs métaux dont l'acier et le zinc.

En Chine, la banque centrale du pays avait annoncé en février utiliser les ultraviolets pour désinfecter les billets de tout coronavirus. La BCE explore en outre "de nouvelles pistes" en faveur de l’émission d’un "euro numérique (...) qui pourrait être utilisé par les intermédiaires, voire directement par les consommateurs" sur leurs appareils mobiles au moment de régler leurs dépenses quotidiennes, ajoute Fabio Panetta.