"On pense qu'un niveau de déprogrammation de l'ordre de 25 à 30% serait utile des a présent", avertit le directeur de l'ARS (photo d'illustration). 1:17
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Caroline Baudry, édité par Maxime Dewilder
Le directeur de l'Agence régionale de santé Auvergne-Rhône-Alpes a annoncé que les hôpitaux de Lyon et de la région allaient déprogrammer les opérations non-urgentes afin d'anticiper la hausse des hospitalisations dues à l'épidémie de coronavirus.

Lyon est en zone d'alerte maximale depuis jeudi soir. La diffusion du coronavirus s'accélère avec pour conséquence le report et la déprogrammation des opérations non-urgentes dans les hôpitaux lyonnais et des alentours, et ce dès la semaine prochaine. À Lyon, le taux d'incidence du virus a bondi à 290 contaminations pour 100.000 habitants au lieu de 240 en début de semaine.

Pour éviter le débordement dans les hôpitaux, une solution : déprogrammer les opérations non-urgentes pour augmenter la capacité d'accueil. "On pense qu'un niveau de déprogrammation de l'ordre de 25 à 30% serait utile des a présent", explique le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS), Jean-Yves Le Grall.

D'ici 10 à 15 jours, "une augmentation très forte d'hospitalisations pour Covid"

"Il faut qu'on anticipe", avertit Jean-Yves Le Grall car "l'augmentation forte que l'on voit actuellement sur les contaminations se traduira mécaniquement d'ici 10 à 15 jours par une augmentation très forte d'hospitalisations pour Covid". "Il faut qu'on se prépare et c'est le sens de cette déprogrammation qui dans un premier temps sera de cet ordre là et pourra aller sur une déprogrammation complète si le besoin se faisait sentir dans les semaines qui viennent."

Cet effort demandé par l'ARS sera appliqué dans les établissements publics et privés et de la métropole lyonnaise aux villes de Villefranche-sur-Saône, Vienne et Bourgoin-Jailleu.