Coronavirus : 186 morts en 24 heures en France, plus de 2.000 patients en réanimation

Le bilan du coronavirus s'est nettement alourdi en France.
Le bilan du coronavirus s'est nettement alourdi en France. © SEBASTIEN BOZON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le coronavirus a tué 186 patients ces 24 dernières heures en France, portant le bilan à 860 décès depuis le début de l'épidémie. Plus de 2.000 personnes sont en réanimation, selon le ministre de la Santé Olivier Véran. 

Le coronavirus a tué 860 personnes depuis le début de l’épidémie et 2.082 patients étaient lundi soir en réanimation, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran. Ces bilans traduisent une augmentation de 186 décès et de 1.435 patients supplémentaires en réanimation en 24 heures, a précisé le ministre sur un total de 8.675 patients hospitalisés.

 

Après le décès de cinq médecins en France, le ministre a annoncé que "pour tous ces soignants qui tombent malades, le coronavirus sera reconnu comme maladie professionnelle: il n'y aura aucun débat là-dessus". "La situation est difficile", a-t-il reconnu, "mais nous ne perdons pas espoir".

Des masques livrés cette semaine

Répondant à l'inquiétude des professionnels, il a également assuré que "20 millions de masques seront livrés cette semaine aux hôpitaux et aux EHPAD, en privilégiant les zones de circulation active du virus" et encore 20 millions aux soignants de ville "au plus tard au début de la semaine prochaine".

De même, il a indiqué que grâce aux travaux en cours, deux sortes de tests fondamentaux pour identifier les malades du coronavirus "plus rapides, plus simples, évitant de passer par de grosses structures" allaient être disponibles, "nous espérons dans les prochaines semaines". Il s'agit de sérologies qui permettent, par simple prise de sang, de savoir si le patient a ou non contracté la maladie.

5.000 tests pratiqués par jour

 

Selon Olivier Véran, avec 5.000 tests pratiqués chaque jour actuellement, la France est dans la "moyenne haute" des pays occidentaux, même si l’Allemagne en réalise "un peu plus du double". "Tous les établissements de santé, qu'ils soient publics ou privés, sont pleinement mobilisés, en particulier dans le Grand Est", a-t-il insisté pour "faire taire certaines rumeurs": "Les cliniques privées sont mobilisées et les services de réanimation sont accessibles", a-t-il assuré.