Tabac : découvrez la carte de France des fumeurs

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La France compte 12,2 millions de fumeurs, un chiffre en baisse de un million. © FRED TANNEAU / AFP
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Une carte de Santé publique France dévoilée mardi montre que la proportion de fumeurs varie beaucoup selon les régions. 

Dis moi où tu vis, je te dirai comment tu fumes. Voilà l'enseignement d'une carte publiée mardi par Santé publique France et dévoilée par Le Parisien. Elle montre que, dans l'Hexagone, la part de fumeurs par région est très variable. Ainsi, si l'Île-de-France se distingue par un taux bas d'adeptes de la cigarette, d'autres régions méritent le bonnet d'âne. 

La région Paca, la plus mauvaise élève. Cette carte, constituée à partir des données du "baromètre santé 2017", montre qu'en Île-de-France, seulement 21,3% des 18-75 ans fument. Les Pays de la Loire arrivent en deuxième position avec seulement 23% de fumeurs. A l'opposé, la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur est la mauvaise élève du classement avec 32,2% de fumeurs, suivie des Hauts-de-France (30,5%), de l'Occitanie (30,3%) et du Grand Est (30,1%). La consommation générale de tabac, elle, a baissé sur l'ensemble de la France. Le pays compte 12,2 millions de fumeurs et ce chiffre est en baisse de un million par rapport à 2016. Une baisse due en partie à l'augmentation du prix du tabac

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Les jeunes fument le plus... en Normandie. Les différences vont du simple au double si on se penche sur certaines catégories d'âge. En Île-de-France, les jeunes de 17 ans sont 3,3% à fumer contre 7,5% en Normandie. La consommation de nicotine varie aussi chez les femmes enceintes. Au troisième trimestre de grossesse, elles sont 11,1% à continuer à fumer en Île-de-France alors que c'est le cas de 22,9% d'entres elles en Nouvelle-Aquitaine. 

Plus ou moins sensibles aux campagnes anti-tabac. Pour Santé publique France, les niveaux de revenus et de diplôme peuvent expliquer ces disparités car plus on a étudié et moins on a de chances d'être accro à la nicotine. Mais il existe d'autres explications. Ainsi, selon les régions, les Français perçoivent différemment des campagnes de sensibilisation : si cela donne envie à 62,5% des Franciliens d'arrêter de fumer, ils ne sont que 55,4% en Occitanie.