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Vote de confiance : Laurent Wauquiez refuse une «censure automatique» et divise Les Républicains

Mayalène Trémolet . 1 min

À quelques jours du vote de confiance au gouvernement de François Bayrou, Laurent Wauquiez crée la discorde chez Les Républicains. Le chef de file des députés LR refuse l’idée d’une "censure automatique" contre un éventuel gouvernement socialiste, une position qui divise sa famille politique.

Les Républicains pourraient-ils travailler avec un gouvernement socialiste ? Après les débats pour décider s’ils accorderaient ou non la confiance au Premier ministre le 8 septembre 2025, c’est désormais l’après François Bayrou qui divise.

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Laurent Wauquiez appelait ce 4 septembre 2025 sur BFMTV à "ne pas censurer un gouvernement PS", une prise de position très éloignée de celle du reste de sa formation. Ce dernier plaide même pour une non-censure, par "esprit de responsabilité".

"On a pris un engagement, nous. On ne censure pas. C’est-à-dire qu’on ne censurera pas un gouvernement socialiste, on ne censurera pas un gouvernement du RN. Pourquoi ? Je vous dis que je suis pour la stabilité politique. Nous ne faisons pas partie de ceux qui font tomber des gouvernements dans ce pays", souligne-t-il.

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Des désaccords au sein du parti

Le chef de file des députés LR s’attire immédiatement les foudres du reste du parti, et notamment de son président Bruno Retailleau qui rappelle que la droite a accepté de rentrer au gouvernement "pour empêcher la gauche d’accéder au pouvoir".

La réponse ne se fait pas attendre. Laurent Wauquiez persiste et signe. Avant de censurer, il veut pouvoir juger sur pièce. "Les Républicains ne participeront pas et ne soutiendront pas un gouvernement socialiste. La censure automatique si c’est LFI, si c’est d’autres configurations, on jugera en fonction de leur action. La décision que nous avons prise, c’est de ne pas faire une censure a priori", explique le chef de file des députés LR.

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Une clarification qui ne convainc pas ses propres troupes. "Ça tangue pas mal chez les députés", confie un conseiller, qui rappelle que les élus sont déjà divisés sur le vote de confiance et réclament désormais une ligne claire dans ce contexte de crise politique.