Vote de confiance : «François Bayrou s'est fait Hara-kiri» avant de retrouver la lucidité, juge Sarah Knafo
L'eurodéputée Reconquête Sarah Knafo, était l'invitée de La Grande interview Europe 1-CNews ce mardi. Au micro de Sonia Mabrouk, elle estime que "François Bayrou s'est fait Hara-kiri, mais maintenant qu'il sait que c'est la fin, il trouve les mots pour nous dire qu'en réalité, il y a des problèmes".
François Bayrou tente le tout pour le tout. À une semaine du vote de confiance à l'Assemblée nationale, le Premier ministre poursuit ses consultations pour convaincre les oppositions de lui accorder leur confiance. Car le chef du gouvernement alerte ces derniers jours sur la situation budgétaire française.
De quoi faire de lui un lanceur d'alerte ? "François Bayrou, un lanceur d'alerte ?", ironise l'eurodéputée Sarah Kanfo, qui juge sévèrement sur le plateau de La Grande interview Europe 1-CNews son action au travers des décennies.
Un soudain élan de lucidité ?
"Il a quelques décennies de vie politique derrière lui. Il a contribué à tous les votes et toutes les majorités qui nous ont conduit là où nous sommes aujourd'hui", s'agace-t-elle au micro de Sonia Mabrouk. "Il m'a fait penser dans cette interview à tous ceux qui, une fois qu'il quittait le pouvoir, devenaient soudain lucides".
"On a un peu l'impression que Bayrou, c'est ça. Il s'est fait hara-kiri, maintenant qu' il sait que c' est la fin, là, il trouve les mots pour nous dire qu'en réalité, il y a des problèmes", poursuit l'eurodéputée Reconquête.
"Gabegies aberrantes"
La politique s'agace notamment des sacrifices demandés aux Français, notamment avec la suppression de deux jours féries comme le souhaite François Bayrou pour atteindre son objectif de réaliser 44 milliards d'euros d'économies sur le budget 2026.
"Ce serait de leur faute si leur gouvernement ont dépensé leur propre argent sans compter. La richesse, on sait qu'elle existe puisque c'était nous qui la créons. Et ce sont les gouvernements successifs qui l'ont dépensée dans des gabegies aberrantes", conclut-elle.