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Vote de confiance : face à la pression, François Bayrou lâche du lest sur les jours fériés et l’aide médicale d’État

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min

À quelques jours d’un vote de confiance qui pourrait lui coûter Matignon, le Premier ministre multiplie les concessions pour amadouer la droite. François Bayrou se dit prêt à revenir sur la suppression de deux jours fériés et à réduire le budget de l’aide médicale d’État.

François Bayrou continue ses consultations, ce mercredi, à Matignon. François Bayrou reçoit Marc Fesneau du MoDem, puis Éric Ciotti. Alors que sa démission semble inévitable lundi prochain lors du vote de confiance qu'il a sollicité à l'Assemblée, le Premier ministre semble lâcher du lest sur certaines mesures.

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Des consultations en cours

François Bayrou se dit notamment prêt à revenir sur la suppression de deux jours fériés et à réduire l'aide médicale d'État. Deux mesures symboliques qu'il a évoquées ce mardi, notamment avec des représentants du Rassemblement national et des Républicains.

Concernant la suppression des deux jours fériés, François Bayrou est prêt à revenir dessus, à condition que les recettes escomptées, 4 milliards d'euros, soient comblées par une autre mesure.

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"Les jours fériés, c'est 10 % de l'effort qu'il faut faire. J'ai reçu des formations politiques, par exemple les Républicains, qui disent : 'nous avons possiblement des réponses qui permettent de faire autrement pour trouver cet effort que les deux jours fériés'. Très bien !", explique le Premier ministre sur le plateau de BFMTV ce mercredi.

"C'est une mesure de bon sens"

L'autre mesure concerne l'aide médicale d'État, très souvent décriée à droite car jugée trop généreuse envers les étrangers. François Bayrou consent à réduire son budget et son panier de soins.

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"C'est une mesure de bon sens. On ne peut pas demander aux Français de faire des efforts et ne pas associer les étrangers", détaille-t-il chez nos confrères.

Et le Premier ministre cite notamment les actes de rééducation en balnéothérapie, remboursés par la Sécurité sociale pour les étrangers. Reste que, sauf miracle, ces deux gestes envers la droite ne devraient pas suffire à sauver sa place lundi prochain.