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avec Guillaume Biet
Le parti Les Républicains a réinvesti Georges Tron pour les législatives de 2017, alors même qu’il est renvoyé aux assises pour viols en réunion. Une de ses victimes présumées témoigne.

Les investitures du parti Les Républicains aux prochaines législatives n'en finissent pas de provoquer des réactions. C’est notamment le cas de celle de Georges Tron, qui doit être jugé aux assises pour viols et agressions sexuelles sur deux anciennes employées municipales dans sa ville de Draveil. L'une de ces deux plaignantes, Virginie Faux, a exprimé son écœurement dans une lettre ouverte sur internet. Et elle a accepté de son confier à Europe 1.

"Le dossier est accablant pour monsieur Tron". "C’est une personne qui m’a agressé sexuellement, qui m’a violé… Le combat dure depuis près de cinq ans. Aujourd’hui, le dossier est accablant pour monsieur Tron. Ce n’est pas normale qu’une personne renvoyée aux assises pour viol – ce n’est pas un vol de voiture ou un détournement de fonds, ce sont des faits très très graves qui ont ruiné ma vie ainsi que celles d’autres personnes – soit investi. C’est aberrant, choquant !", a-t-elle expliqué.

"C’est une personne qui doit être mis de côté".  Et d’ajouter qu’ "une personne renvoyée aux assises ne peut pas être représentant pour ses concitoyens. La question ne devrait même pas se poser ! C’est une personne qui doit être mis de côté en attendant que la justice fasse son travail. Ne serait-ce que par décence, Georges Tron ferait mieux de faire le dos rond et de se cacher."