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INFO EUROPE 1 - 40.000 euros par mois de bénéfices nets, achat d'armes... Une fratrie de dealers interpellée en Seine-et-Marne

William Molinié du service police-justice . 1 min

Alors que le nouveau ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, entend déployer des moyens pour la police judiciaire, le trafic de drogue continuer de ronger toutes les couches de la société. Un exemple en Seine-et-Marne où une micro-structure familiale a été démantelée par les enquêteurs.

C'est une affaire de famille. Deux frères dealers ont monté leur petite entreprise à dimension internationale. Petite en nombre de collaborateurs, mais importante en nombre de bénéfices. Ils ont été identifiés par les enquêteurs à Monterau-Fault-Yonne, en Seine-et-Marne, une commune de 20.000 habitants.

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L'un gérait depuis la petite localité la vente de la cocaïne et le blanchiment d'argent issu du trafic. L'autre, depuis l'Espagne, s'occupait de la réception et de l'acheminement de la drogue.

Un narcotrafic désormais éclaté et horizontal

Les enquêteurs ont mis la main sur des documents de comptabilité. La vente de la cocaïne rapportait environ 60.000 euros par mois. Sur cette somme, les frères se faisaient un bénéfice net de 40.000 euros, dont une partie était réinvestie dans l'achat de véhicules, d'armes ou la création d'entreprises afin de dissimuler leurs activités illégales.

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Une affaire qui illustre l'évolution du paysage narcocriminel en France. D'une apparence verticale il y a 10 ans, il est désormais éclaté et horizontal. Les petites structures se multiplient. Plus discrètes, elles gèrent le produit depuis sa réception aux portes de l'Europe jusqu'à sa vente sur les points de deal.

Les avantages sont multiples pour les trafiquants : plus de gains car moins d'intermédiaires, et surtout, cela permet de limiter les risques d'infiltration par les policiers de l'office antistupéfiants, ou d'être dénoncé par une petite main un peu trop bavarde.