Tempête Ciaran : Emmanuel Macron se rend en Bretagne ce vendredi

Emmanuel Macron se rendra en Bretagne ce vendredi.
Emmanuel Macron se rendra en Bretagne ce vendredi. © Ludovic MARIN / AFP
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avec AFP
Emmanuel Macron se rendra ce vendredi en Bretagne, au lendemain du passage de la tempête Ciaran, afin de "remercier des forces de secours" et "d'échanger avec des habitants", a annoncé l'Élysée. La Bretagne a été touchée par des vents particulièrement violents, provoquant notamment coupures d'électricité pour 1,2 million de personnes.

Le président Emmanuel Macron est attendu vendredi en Bretagne, au lendemain du passage de la puissante tempête Ciaran, afin de "remercier des forces de secours" et "d'échanger avec des habitants", a annoncé l'Élysée.

Alors que la tempête, qui a causé deux morts en France et engendré de nombreux dégâts, s'évacue par le nord, "le chef de l'État souhaite pouvoir rencontrer et remercier des forces de secours qui ont été mobilisées durant et après le passage de la tempête et dont l'action a été déterminante", a fait valoir la présidence. "Il échangera également avec des habitants qui ont eu à traverser cette épreuve", a-t-on ajouté de même source.

Tempête Domingos

La Bretagne a été touchée par des vents particulièrement violents, jusqu'à 207 km/h à la pointe du Raz, provoquant notamment coupures d'électricité pour 1,2 million de personnes, et de réseau mobile pour un million de clients, des chutes d'arbres et des arrêts des transports. La façade atlantique pourrait en outre être touchée samedi par la tempête Domingos, de moindre intensité mais qui pourrait avoir tout de même un fort impact sur des territoires déjà balayés par Ciaran.

 

L'exécutif se déploie donc sur le terrain vendredi, puisque outre Emmanuel Macron, tout juste de retour d'Ouzbékistan, la Première ministre Elisabeth Borne est de son côté attendue à Caen, dans une caserne de pompiers, pour y échanger avec des services de secours et des élus locaux.

Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a fait savoir jeudi sur France Inter que la tempête "répond aux critères" de catastrophe naturelle et que la décision concernant son déclenchement devait être prise de manière imminente.