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«Suspension» ou «décalage» : Maud Bregeon tente de mettre fin à la confusion autour de la réforme des retraites

Jacques Serais - Mis à jour le . 1 min
«Suspension» ou «décalage» : Maud Bregeon tente de mettre fin à la confusion autour de la réforme des retraites
«Suspension» ou «décalage» : Maud Bregeon tente de mettre fin à la confusion autour de la réforme des retraites © Daniel Pier / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Alors que le Premier ministre Sébastien Lecornu a annoncé ajouter la suspension de la réforme des retraites au projet de budget de la Sécu via une "lettre rectificative", le président de la République a quant à lui évoqué un "décalage" de l'échéance de la réforme. Une discordance qui interroge.

Deux salles, deux ambiances. Les promesses de Sébastien Lecornu sur la réforme des retraites, qui doit être ajoutée ce mercredi 22 octobre en Conseil des ministres, ont été contredites par les propos d'Emmanuel Macron qui a souligné qu’il n’y avait "ni abrogation, ni suspension", mais seulement un "décalage" d’une échéance, concernant celle des 63 ans au 1er janvier 2027.

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À l'issue du Conseil des ministres ce mercredi, Maud Bregeon, la porte parole du gouvernement, a tenté d'éclaircir la situation et de rassurer les oppositions. Mais cette confusion illustre la fébrilité de l'exécutif. 

Imbroglio sémantique 

Opération déminage pour la porte-parole du gouvernement. Si le sujet n'a pas été abordé lors de ce Conseil des ministres, Maud Bregeon n'a pas échappé aux nombreuses questions des journalistes à ce sujet. Un sujet qui n'en est pas, selon elle. "Je vois bien la tentation qu'ont les uns et les autres à mettre un coin, comme on dit, entre le président de la République et le premier ministre", a-t-elle dénoncé.

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Elle rappelle que "le président était interrogé hier sur la question de l'âge de départ. Or, l'engagement de Sébastien Lecornu porte sur l'âge de départ et porte aussi sur la durée de cotisation. Le président de La République, qui lorsqu'il s'adresse hier parle uniquement de la mesure d'âges, ne dit pas autre chose que le Premier ministre". 

Même son de cloche dans l'entourage du chef de l'État. Le président parlait uniquement d'un aspect du package accordé aux socialistes, assure l'un de ses proches. Toujours est-il que cela illustre une certaine fébrilité au sein du couple exécutif. La semaine dernière encore, Emmanuel Macron promettait de se concentrer sur les affaires internationales et de laisser le champ libre à Sébastien Lecornu.