Stanislas : le gouvernement reconnaît «un non-respect de Parcoursup»

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a reconnu mercredi qu'il y avait eu "un non-respect de Parcoursup".
La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a reconnu mercredi qu'il y avait eu "un non-respect de Parcoursup". © THOMAS SAMSON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le collège-lycée privé catholique Stanislas, actuellement dans la tourmente, a été rappelé à l'ordre par le ministère de l'Enseignement supérieur sur un "contournement" des règles de Parcoursup. La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a reconnu mercredi qu'il y avait eu "un non-respect de Parcoursup".

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a reconnu mercredi qu'il y avait eu "un non-respect de Parcoursup" de la part de l'établissement privé Stanislas, contournement révélé la veille par Mediapart au sujet notamment d'un des fils de la ministre de l'Éducation Amélie Oudéa-Castéra. Prisca Thevenot a en outre assuré que le Premier ministre Gabriel Attal avait "une pleine confiance" dans sa ministre de l'Éducation, mise à mal par plusieurs polémiques depuis sa nomination.

Gabriel Attal a "une pleine confiance" en elle, a assuré Prisca Thevenot. Emmanuel Macron avait déjà publiquement soutenu la ministre lors de sa conférence de presse mi-janvier. Selon un rapport dévoilé la semaine dernière par le média en ligne, certains élèves de Stanislas, dont le fils aîné d'Amélie Oudéa-Castéra, ont été "incités à renoncer à leurs autres voeux dans Parcoursup" en échange de la "garantie d'être admis" en classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE).

"Est-ce qu'elle aurait dû s'y opposer" 

"Il y a effectivement eu un non-respect de Parcoursup", a admis Prisca Thevenot lors d'un point presse à l'issue du Conseil des ministres. Ce rapport, publié en août dernier, a "été suivi d'effet très rapidement", a-t-elle assuré.

 

Interrogée sur le choix de la ministre de scolariser ses enfants dans des classes non mixtes, la porte-parole a expliqué qu'Amélie Oudéa-Castéra lui avait assuré qu'elle n'était pas à l'initiative de cette décision qui venait de "ses enfants". "Est-ce qu'elle aurait dû s'y opposer ?", a interrogé Prisca Thevenot.