Publicité
Publicité

Sophie Cluzel : "4% des élèves handicapés" n'ont pas encore d'AVS

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min

La secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a expliqué mardi sur Europe 1 que des recrutements d'assistants de vie scolaire (AVS) étaient toujours en cours pour pallier les besoins en cette rentrée.

Les enfants handicapés sont de plus en plus nombreux à être scolarisés dans des établissements classiques : 400.000 en cette rentrée, soit 5% de plus que l'an dernier. Mais un problème se pose. Alors que la moitié d'entre eux a besoin d'accompagnant de vie scolaire (AVS), ceux-ci ne sont que 67.000. Certains enfants et leurs parents se retrouvent donc sans solution .

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Invitée sur Europe 1 mardi, la secrétaire d'État en charge des personnes handicapées, Sophie Cluzel, a estimé que "4% des élèves handicapés" qui en ont besoin n'avaient pas encore d'AVS. "On a encore des ajustements de recrutement à faire. C'est en cours d'être réglé." Les difficultés sont notamment rencontrées "dans les bassins d'emploi en tension". Et la secrétaire d'État encourage les parents qui auraient des problèmes à "appeler la cellule d'écoute départementale".

Des recrutements insuffisants mais "pérennes"

Elle a également rappelé que si les recrutements n'étaient pas suffisants, ils étaient en revanche plus durables . "Cette rentrée scolaire, le grand changement, c'est que ce sont des accompagnants pérennes. Plus aucun recrutement en contrat aidé. Et ça, ça change la donne." Notamment car il n'y a plus de risque, assure-t-elle, "de rupture d'accompagnement en cours d'année scolaire". Les enfants auront "un accompagnant trois ans, renouvelable trois ans". Mais Sophie Cluzel admet néanmoins que des "ajustements restent à faire".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Elle préfère néanmoins se concentrer sur une bonne nouvelle : cette augmentation du nombre d'enfants en situation de handicap signifie qu'il y a un "vrai cheminement vers l'école". Souhaitable, se félicite la secrétaire d'État. "C'est comme cela que, petit à petit, on va habituer tout le monde à cette différence. Cette pédagogie différenciée va bénéficier à tout le monde. Les autres élèves vont s'en emparer. On crée une école de la bienveillance et des petits adultes qui sauront embaucher des personnes handicapées, travailler avec eux."