Six Français sur dix ont une bonne opinion du couple exécutif

Édouard Philippe et Emmanuel Macron sont aussi populaires que leurs prédécesseurs en début de quinquennat.
Édouard Philippe et Emmanuel Macron sont aussi populaires que leurs prédécesseurs en début de quinquennat. © AFP
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avec AFP , modifié à
À leur entrée en fonction, François Hollande était crédité de 61% d'opinions favorables en mai 2012 et Nicolas Sarkozy de 63% cinq ans plus tôt.

Environ six Français sur dix déclarent avoir une "bonne opinion" d'Emmanuel Macron et de son Premier ministre Édouard Philippe, soit un niveau de popularité comparable à celui de leurs prédécesseurs en début de quinquennat, selon un sondage BVA diffusé mercredi. Le chef de l'État recueille 62% de "bonnes opinions" auprès des sondés (16% "très bonne", 46% "plutôt bonne") contre 35% de mauvaises (13% "très mauvaise, 22% "plutôt mauvaise", 3% ne se sont pas prononcés). À leur entrée en fonction, François Hollande était crédité de 61% d'opinions favorables en mai 2012 et Nicolas Sarkozy de 63% cinq ans plus tôt, dans ce baromètre réalisé pour La Tribune et Orange*.

Philippe moins populaire qu'Ayrault. Même chose pour Édouard Philippe qui recueille 59% de bonnes opinions à son arrivée à Matignon (6% "très bonne", 53% "plutôt bonne"), contre 34% de mauvaises (9% "très mauvaise", 25% "plutôt mauvaise"), 7% ne se sont pas prononcés. Une popularité inférieure à celle de Jean-Marc Ayrault en mai 2012 (65%), mais proche de celle de François Fillon en 2007 (57%).

Hulot au top. Nicolas Hulot, le nouveau ministre de l'Écologie, se hisse en tête du classement des personnalités dès son entrée au gouvernement, avec 58% des personnes interrogées qui souhaitent qu'il ait "davantage d'influence", loin devant Jean-Yves Le Drian (42%), Alain Juppé (39%) et Bruno Le Maire (35%).

Enquête réalisée en ligne du 22 au 23 mai auprès d'un échantillon de 1.011 personnes recrutées par téléphone, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points. Les intentions de vote ne constituent pas une prévision de résultat, elles donnent une indication de l'état des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation du sondage.