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«S'il y a une dissolution, je pense perdre mon siège» : la peur d’une dissolution paralyse la gauche et les macronistes

Alexis Delafontaine . 1 min

Alors que François Bayrou joue son avenir à l’Assemblée, les députés redoutent un retour aux urnes. Le RN, donné à 31% dans les sondages, se prépare déjà à en tirer profit, quand socialistes et macronistes s’accrochent à leurs sièges.

La dissolution reste une hypothèse omniprésente dans les coulisses politiques, à l’approche du vote de confiance du 8 septembre. Une option jugée impensable par le PS comme par la macronie, qui redoutent d’être balayés lors d’éventuelles législatives anticipées.

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Le Rassemblement national, au contraire, se dit "prêt". Selon les derniers sondages, le parti recueillerait environ 31% des intentions de vote. Une perspective qui effraie les autres formations, particulièrement les députés macronistes et ceux de la gauche, déjà fragilisés.

"S'il y a une dissolution, je pense perdre mon siège"

Les premiers pourraient perdre jusqu'à 94 députés et les autres une trentaine en cas de fracture du nouveau Front populaire. "S'il y a une dissolution, je pense perdre mon siège", confie une élue insoumise. Chez les macronistes, la menace est réelle.

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 Alors, les parlementaires préfèrent ne prendre aucun risque et une grosse partie d'entre eux laboure le terrain de leur circonscription jusqu'au 8 septembre pour se montrer présent, en train de faire les marchés, le tour des associations. ou des EHPAD.

"Les couloirs de l'Assemblée nationale vont rester vides pendant un moment", plaisante un député du Rassemblement national. Chez les socialistes grands perdants en cas de législative anticipée, Olivier Faure est obligé de changer de discours.

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Encore récemment, le chef des socialistes disait ne pas avoir peur d'une dissolution. Maintenant, il préfère trouver un accord de non-censure avec le prochain Premier ministre.