Sibeth Ndiaye : "Notre priorité est que la sécurité sanitaire de chacun à l'école soit assurée"
Au micro d’Europe 1, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a assuré que toutes les précautions sanitaires seraient prises pour permettre un retour progressif des élèves en classe à parti du 11 mai, comme annoncé par Emmanuel Macron dans son allocution lundi soir.
Emmanuel Macron a ouvert lundi soir la porte à un déconfinement progressif à partir du 11 mai. À cette date, les établissements scolaires, écoles, collèges et lycées, pourront commencer à rouvrir. "Notre priorité est que la sécurité sanitaire de chacun à l'école soit assurée", a voulu rassurer mardi, au micro d’Europe 1, Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement.
"Ce retour sera progressif, il se fera sur la base d’un dialogue constant avec les associations de parents d’élèves et les organisations syndicales de manière à ce que l’on puisse entendre les besoins des uns et des autres", précise encore Sibeth Ndiaye. "Il reviendra au ministre de l’Education de faire des propositions pour que l’impératif de sécurité sanitaire reste au centre de nos préoccupations et soit respecté."
L'ESSENTIEL CORONAVIRUS
> Pendant combien de temps les porteurs sains sont-ils contagieux ?
> Quels sont les effets secondaires de la chloroquine ?
> Tests frelatés, faux appels aux dons... : attention aux arnaques liées au coronavirus
> Lecture, jeux de société... Comment stimuler son cerveau pendant le confinement ?
> Comment éviter de prendre des kilos pendant le confinement ?
Le 11 mai, un objectif qui ne pourra être atteint que si le confinement est respecté
"Notre objectif est que le 11 mai soit le début d’une nouvelle étape après le confinement strict que nous avons connu pendant deux mois", souligne Sibeth Ndiaye. Selon cette responsable, la date du 11 mai a été choisie car elle devrait correspondre, après deux mois de confinement, à "un soulagement du système sanitaire". D’ici là, les Français sont invités à observer scrupuleusement les mesures de protection instaurées. "Il faut que le frein que nous avons mis à la propagation de l’épidémie puisse perdurer", enjoint encore la porte-parole du gouvernement.