Emmanuel Macron reste inflexible, malgré les multiples perturbations lors ses déplacements. 1:25
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Arthur De Laborde // Crédit photo : GONZALO FUENTES / POOL / AFP
Le chef de l'État multiplie les déplacements partout en France et compte bien maintenir son cap malgré les casseroles. En déplacement dans le Loir-et-Cher, Emmanuel Macron se montre déterminé à tenir tête aux contestataires et regrette les perturbations lors des déplacements ministériels. 

Tenir le cap jusqu'au bout, malgré les sifflets et les casseroles. En déplacement dans le Loir-et-Cher, Emmanuel Macron a préféré se tenir à distance des manifestants opposés à la réforme des retraites, bien déterminés à se faire entendre malgré sa promulgation il y a quelques jours. 

"Si je m'arrête et que je regarde le décor, ça ne va pas faire avancer le pays", balaye le président qui, par deux fois, utilise le mot "décor" pour parler des manifestations. Pour autant, face aux journalistes, il se défend de toute provocation et assure respecter toutes les colères en nuançant quelque peu. "Je n'ai jamais considéré que couvrir de sa voix ou du son d'un ustensile, la voix de l'autre était un formidable signe de vie démocratique et de respect", a-t-il expliqué aux journalistes. 

Exfiltration

Emmanuel Macron s'agace aussi des perturbations lors des déplacements de certains membres du gouvernement. Il cite notamment l'exemple du ministre de l'Éducation Pap Ndiaye, coincé ce lundi dans son TGV à la gare de Lyon à Paris alors que des opposants à la réforme des retraites l'attendaient sur le quai de la gare. Le ministre de l'Éducation a dû être exfiltré discrètement. 

"Il a été confronté à une situation qui n'est pas civique", s'agace le chef de l'État, qui relativise par ailleurs la colère actuelle. "Je n'ai pas le sentiment que des millions de nos compatriotes soient dans la rue", souligne-t-il.