Le camp présidentiel centre toute son attention sur la proposition de loi du groupe Liot. 1:18
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Arthur De Laborde / Crédit photo : Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La deuxième demande de référendum d'initiative partagée (RIP) a été rejetée par le Conseil constitutionnel. Une déception pour la gauche, qui ne baisse pas les bras pour autant, et un soulagement pour le camp présidentiel. Néanmoins, l'exécutif reste prudent et attend le verdict de la proposition de loi du groupe Liot prévu le 8 juin.

Un soulagement pour l'exécutif, mais l'opposition ne renonce pas. Le Conseil constitutionnel a rejeté mercredi 3 mai la deuxième demande de référendum d'initiative partagée soutenue par la gauche. Malgré ce nouveau revers, cette dernière ne désarme pas et compte bien poursuivre le combat dans la rue et sur les bancs de l'Assemblée nationale. L'Élysée ne préfère pas crier victoire trop vite tant que la ligne d'arrivée n'est pas officiellement franchie. L'intersyndicale de son côté organise une 14e journée de mobilisation prévue le 6 juin prochain.

Un "cauchemar" en cas de validation de la proposition de loi du groupe Liot

"Nous respectons la décision rendue hier par les Sages, la loi est promulguée. Il faut maintenant réengager les discussions avec les syndicats pour définir dans les 100 jours un agenda de travail et de négociation", a indiqué l'entourage d'Emmanuel Macron au micro d'Europe 1. Désormais, le camp présidentiel centre toute son attention sur la proposition de loi du groupe Liot pour abroger la réforme des retraites. Le verdict tombera le 8 juin. Si cette dernière passe, il s'agirait d'un "cauchemar pour nous" a avoué un cadre de la majorité.

Pour rappel, la motion de censure a été rejetée que de neuf petites voix, il y a quelques semaines. Le vote de cette proposition promet donc d'être très serré. Une nouvelle fois, les députés LR pourraient bien faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. À moins que l'exécutif ne fasse le choix de l'obstruction parlementaire pour faire durer les débats et empêcher la tenue du scrutin.