Retraites : Fabien Roussel (PCF) appelle à «tout faire pour mettre le pays à l'arrêt»

Le leader communiste Fabien Roussel a appelé à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt".
Le leader communiste Fabien Roussel a appelé à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt". © Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP , modifié à
Le leader communiste Fabien Roussel a appelé jeudi, lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt". "Nous appelons à poursuivre le mouvement et à l'amplifier, de manière pacifique et non violente", a-t-il ajouté.

Le leader communiste Fabien Roussel a appelé jeudi, lors de la manifestation parisienne contre la réforme des retraites, à "tout faire pour bloquer l'outil de travail" et "mettre le pays à l'arrêt". "J'appelle les Français, les militants communistes partout où ils sont, dans leurs entreprises, sur leurs lieux de travail, à participer aux grèves reconductibles, à tout faire pour bloquer l'outil de travail, à faire en sorte de mettre le pays à l'arrêt, y compris à participer au blocage des voies de circulation", a-t-il déclaré à la presse.

"Tout faire pour isoler le gouvernement"

"Nous appelons à poursuivre le mouvement et à l'amplifier, de manière pacifique et non violente", a-t-il ajouté, estimant qu'il fallait "aller taper sur l'économie". "Nous prendrons toute notre part dans ce combat". Le secrétaire national du PCF veut "tout faire pour isoler le gouvernement. Ou il retire sa reforme ou il démissionne". Il a par ailleurs souligné que les députés ne pouvaient "pas reprendre (leurs) travaux à l'Assemblée nationale comme si de rien n'était. (...) Nous nous posons la question de poursuivre les débats au parlement".

Pour lui, "le président de la République se comporte en République comme un casseur". "Malheureusement, et pour l'instant il fait le pari de la violence, du chaos. En quelques jours nous sommes passés (...) du débat sur les retraites aux violences, des manifestations pacifiques à la matraque, des mobilisations dans les entreprises aux gueules cassées", a-t-il encore dénoncé.