Laurent Wauquiez 1:26
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Alexandre Chauveau , modifié à
Le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes fait sa rentrée politique ce dimanche avec la traditionnelle ascension du mont Mézenc à la frontière entre la Haute-Loire et l'Ardèche. A court-terme, l'ancien maire du Puy-en-Velay ne se présente à aucune élection. De quoi jalonner sa candidature pour 2027 ?

2027 tourne dans un coin de la tête de Laurent Wauquiez. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il avait décliné, le mois dernier, les nombreuses sollicitations qui lui étaient adressées pour prendre la tête des Républicains.

"L'alternative que nous devons construire doit dépasser les questions d'appareil", écrivait-il alors sur sa page Facebook. En clair, Laurent Wauquiez veut profiter de sa liberté pour continuer à prendre le pouls du pays, dit son entourage. L'ancien ministre de Nicolas Sarkozy devrait ainsi multiplier les déplacements dans les prochains mois, sans journalistes ni caméras, à la rencontre des Français.

Un œil très attentif sur l'avenir de la droite

L'ascension du mont Mézenc, ce dimanche, sera précédée d'un discours axé sur sa vision du pays et le travail que la droite doit, selon lui, accomplir pour se relever. Une droite sur laquelle il garde un œil très attentif. Il sera d'ailleurs présent la semaine prochaine, à la rentrée des Jeunes Républicains à Angers, et sera surtout accompagné cet après-midi d'une vingtaine de parlementaires, dont Eric Ciotti.

Les deux hommes sont proches et se sont vus cet été même si Laurent Wauquiez ne soutient à ce stade aucun candidat à la tête du parti. L'ancien maire du Puy-en-Velay veille tout de même en coulisses à ce que le prochain président de LR, quel qu'il soit, ne lui fasse pas d'ombre pour son ascension vers 2027.