La rentrée politique des Républicains a lieu ce samedi à Angers. 1:49
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Victor Chabert, édité par Ophélie Artaud
Ce samedi, Les Républicains se rassemblent à Angers pour leur rentrée politique. À un mois de l'élection du parti, Éric Ciotti et Bruno Retailleau se sont déclarés candidats, alors qu'Aurélien Pradié garde encore le suspens. Mais au sein du parti, les adhérents souhaitent éviter la guerre entre deux candidats.

Les rentrées politiques se poursuivent. C'est ce samedi au tour des Républicains rassemblés à Angers à l'initiative des jeunes LR, à un mois de l'élection du futur président du parti. Top départ dans quelques heures du campus des jeunes LR qui fait en réalité office de rentrée des Républicains. Car tous les pontes du parti seront présents, de Nadine Morano à François-Xavier Bellamy en passant par Michel Barnier ou David Lisnard. Avec en réalité une seule question en tête : qui pour prendre la tête des Républicains ?

Éviter le "face-à-face"

 

Après Eric Ciotti, c'est Bruno Retailleau qui s'est déclaré candidat vendredi. Le très modéré secrétaire général du parti, Aurélien Pradié, devrait également annoncer sa candidature dans quelques jours. Ils seront tous les trois présents ce week-end. Dans une déclaration au Figaro, Bruno Retailleau expliquait qu'il veut être candidat parce qu'il ne veut pas d'un affrontement des deux lignes opposées, Pradié, Ciotti. "Cette élection ne doit pas se transformer en un face à face entre deux camps qui joueraient la surenchère dans notre état de faiblesse, un choc frontal pourrait nous briser", a-t-il déclaré dans le journal.

 

Dans la foulée de la déclaration de candidature du sénateur de Vendée, une tribune a été publiée vendredi soir en soutien à Eric Ciotti, signée par plus de 500 jeunes du parti. C'est une guerre des nerfs entre deux hommes qui, sur le fond, partagent une même ligne politique d'une droite forte mais dont la forme les éloigne. Les 55.000 adhérents trancheront début décembre. Ce qu'un cadre confiait à Europe 1, c'est qu'il fallait désormais que cette bataille se fasse intelligemment. Le spectre d'une nouvelle guerre Copé-Fillon hante toujours Les Républicains.