Renaissance : à Arras, Gabriel Attal veut marquer une rupture avec Emmanuel Macron
Ce dimanche, à Arras, dans le Pas-de-Calais, Gabriel Attal va prononcer le discours de clôture de la rentrée politique de son parti Renaissance. Sur place, l'ancien Premier ministre veut apparaître en homme libre, décidé à poser les jalons d’un projet présidentiel.
Un air de campagne présidentielle attendu à Arras, ce dimanche après-midi. Gabriel Attal va prononcer le discours de clôture de la rentrée politique de son parti Renaissance. Un discours annoncé comme fondateur par son entourage avec la volonté de marquer une rupture avec Emmanuel Macron.
Donner une identité claire à un parti en quête de cohérence
Il veut tourner la page du macronisme. À Arras, dans le Pas-de-Calais, Gabriel Attal veut apparaître en homme libre, décidé à poser les jalons d’un projet présidentiel. Son ambition, selon ses proches : réinventer un modèle de société. En repensant retraites et protection sociale, en adaptant nos institutions à une vie politique désormais tripolaire. Une manière d’affirmer qu’il faut renverser la table et rompre avec Emmanuel Macron.
Le patron de Renaissance assume des critiques à peine voilées contre son ancien mentor. Pouvoir trop vertical, absence de réforme constitutionnelle, incapacité à associer élus locaux et oppositions. Mais cette émancipation repose sur un pari risqué : donner une identité claire à un parti en quête de cohérence. Un parti qui changera de nom après les municipales, pour faire oublier l’étiquette des «macronistes», souffle-t-on dans l’entourage de Gabriel Attal.
Derrière le discours fondateur d’Arras, annoncé par ses proches, c’est bien un bras de fer avec Emmanuel Macron qui s’installe, à deux ans de la présidentielle. La bataille de succession est bel et bien engagée.