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Ce qu'il faut retenir de l’interview de Gabriel Attal dans « La France en face »

Europe 1 - Mis à jour le . 5 min
Ce qu'il faut retenir de l'interview de notre nouveau rendez-vous «La France en face» de Gabriel Attal
Ce qu'il faut retenir de l'interview de notre nouveau rendez-vous «La France en face» de Gabriel Attal © Europe 1

L'ancien Premier ministre Gabriel Attal est l'invité du premier numéro de "La France en face", ce mercredi soir sur Europe 1 et CNews de 21h à 22h. Face à Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk, l'actuel député Ensemble pour la République, pressenti pour être candidat à la prochaine élection présidentielle, répond à toutes les questions. Suivez notre direct.

Gabriel Attal face à Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk. L'ancien Premier ministre d'Emmanuel Macron répond à toutes les questions ce mercredi soir dans le nouveau rendez-vous La France en face, ce mercredi soir de 21 heures à 22 heures sur Europe 1 et CNews. L'actuel député des Hauts-de-Seine et président du groupe Ensemble pour la République est pressenti pour être candidat à l'élection présidentielle de 2027.

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Les principales informations :

  • Gabriel Attal est l'invité du premier numéro de "La France en face", sur Europe 1 et CNews
  • L'ancien Premier ministre répond aux questions de Laurence Ferrari et Sonia Mabrouk
  • Son nom circule activement pour la présidentielle de 2027, même s'il n'a pas déclaré officiellement sa candidature
  • Gabriel Attal propose "de changer notre justice des mineurs"
  • L'ancien Premier ministre aimerait voir la suppression du juge d’application des peines
  • Il n'a pas émis de souhait pour la présidentielle de 2027, pour le moment
  • Gabriel Attal propose un changement de système des retraites

Gabriel Attal propose un changement de système des retraites

Le débat sur les retraites fait rage en France, avec des propositions de réforme qui divisent l'opinion publique. L'ancien Premier ministre souhaite "un système universel". "Aujourd'hui, il y a 40 régimes. Moi, je veux que ce soit les mêmes règles, que vous soyez fonctionnaire, indépendant ou salarié. Un euro cotisé donne les mêmes droits", juge-t-il.

Pas d'envie présidentielle... Pour le moment

Gabriel Attal n'exclut rien pour la présidentielle 2027, mais que ce n'est pas encore le moment d'en parler. "Je considère qu'il y a un temps pour tout et d'abord, trouvons un budget", estime-t-il. 

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"La France a une voix qui porte en Europe"

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 67% des français sont favorables à l’organisation d’une élection présidentielle anticipée.

Pour Gabriel Attal,fragiliser la fonction présidentielle en essayant à imposer au président de la République une démission ne serait pas bon pour le pays. "Vous avez vu tous les bouleversements géopolitiques qu'il y a aujourd'hui dans le monde ? Je suis lucide là-dessus aussi, la France a une voix qui porte en Europe", assure-t-il.

Un renforcement des sanctions dans l'Education nationale

Théo est enseignant. Auditeur et téléspectateur d'Europe 1 et CNews, il demande à l'ancien Premier ministre comment il peut agir dans la sécurité au sein des établissements et la relation entre parents d'élèves et enseignant. D'abord, il note qu'il y a une responsabilité "énorme" des parents pour le respect de l'enseignant.

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Sur l'autorité à l'école, elle ne doit plus reposer sur une relation d'égal à égal. "Il y a celui qui sait et celui qui apprend. Et celui qui sait à autorité sur celui qui apprend car l'enseignant, il a à l'autorité du savoir. C'est un discours essentiel si on veut que cela se concrétise sur le terrain", souligne-t-il tout en appuyant qu'il faut un renforcement des sanctions et qu'elles soit harmonisé à l'échelle nationale.

"Il faut prendre des mesures pour interdire ce phénomène"

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 69% des français sont pour l’interdiction du port du voile islamique dans l’espace public.

La question du port du voile a refait surface dans le débat public. Un auditeur et téléspectateur d'Europe 1 et CNews se demande s'il faudrait supprimer le voile dans toute la France. "Je ne suis pas pour l'interdiction générale du voile", répond fermement Gabriel Attal.

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En revanche, il considère qu'il y a un enjeu de protection des mineurs face à l'islam radical notamment du "voilement des fillettes". L'ancien Premier ministre avait été choqué par la présence de jeunes filles portant le voile au sein de l'Assemblée nationale. "Il faut prendre des mesures pour interdire ce phénomène. Une fillette d'environ 7 ans, personne ne peut assurer que c'est son choix", argumente-t-il tout en soulignant que ce n'est pas possible au sein d'une république.

L'ancien Premier ministre propose "de changer notre justice des mineurs"

Selon un sondage CSA pour Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 79% des français estiment qu’il faut suspendre l’excuse de minorité pour les mineurs qui participent à des crimes graves (violences physiques, homicides).

Le président du groupe EPR Gabriel Attal propose "de changer notre justice des mineurs". L'ancien Premier ministre souligne qu'il a porté ce projet quand il était au gouvernement.

Hors la dissolution a tout chamboulé. "Elle a malheureusement empêché mon texte d'aller jusqu'au bout", note-t-il tout en assurant qu'il continue aujourd'hui de soutenir cette mesure. Il propose notamment une comparution immédiate pour les mineurs et suspendre l'excuse "automatique" des minorités.

Gabriel Attal remet en cause les consommateurs de stupéfiants

La responsabilité des consommateurs est remise en cause au cours du débat. Selon l'ancien Premier ministre, il y a un enjeu de responsabilistation, mais surtout d'éducation et de protection d'un certain nombre de jeunes. "Aujourd'hui, on a plus besoin des points de deal pour acheter. Il suffit de commander", note-t-il. 

"On a besoin d'un retour de la République" dans les quartiers

Selon un sondage pour CSA Europe 1, CNews et le Journal du Dimanche, 72% des Français estiment qu'il faut faire appel à l'armée pour lutter contre le trafic de drogue dans les quartiers difficiles

Pour Gabriel Attal, ce n'est pas leur mission. "On a besoin d'un retour de la République, car malheureusement, elle s'est éloignée de ces quartiers", assure-t-il. 

"Aujourd'hui l’État a toujours un temps de retard sur les narcotrafiquants"

Gabriel Attal revient sur le “le 100% contrôle” qui avait été mis en place aux douanes entre Cayenne et Paris, pour lutter contre l’arrivée de la drogue sur le sol français. Selon l’ancien Premier ministre, ce plan a permis de “diviser par 10 le flux” de cocaïne qui arrivait depuis la Guyane.

“Aujourd'hui l’État a toujours un temps de retard sur les narcotrafiquants”, déplore Gabriel Attal. C'est pourquoi “il faut agir sur tous les leviers”, à savoir les arrivées par la mer, les airs et les routes. Une façon de dire qu’il faut renforcer les frontières françaises. 

Il déplore d’ailleurs que le nombre de douaniers ne cesse de réduire alors même que la France se dit “en lutte contre le narcotrafic”. Ainsi, Gabriel Attal assure qu’il “déposer un amendement avec [son] groupe pour annuler cette baisse des effectifs” à l’Assemblée nationale 

"Je propose de supprimer le juge d’application des peines"

Le gouvernement souhaite faire une guerre implacable au narcotrafic au sein de la France. Cependant, le détenu Ouaihid Ben Faïza, incarcéré à la prison de Vendin-le-Vieil pour trafic de stupéfiants, a obtenu une permission de sortir, en échange de la promesse de rembourser une amende de plus de 143.000 euros par des versements de 50 euros par mois. 

"Je respecte toujours les décisions de justice mais je me dis qu’on marche sur la tête”. Les mots ne suffisent plus selon Attal, après avoir assisté à la marche en hommage à Mehdi, alors que dans le même temps un des prisonniers de Vendin était libéré pour 24h", assure l'ancien Premier minsitre.  “Le en même temps ne peut pas fonctionner”, ajoute-t-il.

"Il faut que les sanctions soient effectuées”, tout en continuant le travail effectué dans la lutte contre le narcotrafic. Des "aberrations” sont parfois observées dans les décisions prises par la Justice.

"Je propose de supprimer le juge d’application des peines", assure Gabriel Attal, en référence à ce détenu. Pour rappel, Ouaihid Ben Faïza est incarcéré jusqu’en 2029 dans la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieil.