Publicité
Publicité

Reconnaissance d'un État palestinien : position saluée à gauche, fustigée à droite

Jacques Serais . 1 min

La France va reconnaître à la rentrée l'État de Palestine, a officialisé Emmanuel Macron ce jeudi. Une nouvelle saluée par les figures de gauche, quand la droite elle, s'inquiète de la légitimité donnée au Hamas.

C'est officiel. La France va reconnaître en septembre prochain l'État de Palestine. Une nouvelle qui a été annoncée depuis plusieurs mois, mais qu'Emmanuel Macron a repoussée à plusieurs reprises. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Si la nouvelle est vivement critiquée par Israël, en France, la gauche salue la décision du président de la République. Jean-Luc Mélenchon salue "une victoire morale". "Mieux vaut tard que jamais" s'exclame de son côté l'écologiste Marine Tondelier.

Une décision dénoncée à droite

Le socialiste Olivier Faure affiche lui aussi sa satisfaction sur les réseaux, tout comme Dominique de Villepin qui qualifie cette décision comme étant "historique, attendue et courageuse". Au sein du camp présidentiel, Élisabeth Borne n'a pas tardé à réagir. Ainsi, la ministre de l'Éducation, y voit l'unique chemin pour une paix et une sécurité durable au Proche-Orient. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

En revanche, de l'autre côté de l´échiquier, la perception est tout autre. Le patron du Rassemblement national Jordan Bardella dénonce une décision précipitée qui accorde au Hamas une légitimité institutionnelle et internationale inespérée. Une analyse partagée par Éric Ciotti, le patron de l'Union des Droites pour la République, qui dénonce l'indécence de cette décision après les massacres du 7-Octobre. Une décision prise, à ses yeux, uniquement pour de pures raisons électoralistes.