Mardi, les membres des Républicains étaient rassemblés en comité stratégique au siège, rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de la capitale. 1:33
  • Copié
Alexandre Chauveau, édité par Laura Laplaud
Mardi, les membres des Républicains étaient rassemblés en comité stratégique au siège, rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement de la capitale. Une réunion en forme de mise au point avec au centre des critiques, un homme, le député du Lot, Aurélien Pradié.

Deux jours après le vote de 19 députés républicains en faveur de la motion de censure transpartisane, quel peut être l'avenir des Républicains ? Aurélien Pradié est accusé de taper davantage sur son parti que sur les oppositions. "Il faut que tu ailles au bout de sa logique", lui intime la députée Michèle Tabarot. "Quel est ton projet ?" lui demande simplement Eric Ciotti. Face aux cadres du parti, Aurélien Pradié se défend de toute aventure personnelle. "Je suis dans cette famille et personne ne m'en sortira", clame le député du Lot.

Des Républicains divisés

Reste que l'avenir du parti est clairement posé. "Qu'est-ce qui nous unit réellement ?" s'interroge un participant. Deux lignes s'affrontent ainsi en interne. D'abord, les partisans d'une clarification définitive, quitte à exclure les dissidents. "Il vaut mieux se séparer si on ne peut pas travailler ensemble", résume Gérard Larcher. Quand d'autres veulent croire qu'un avenir commun est encore possible. "La retraite a cristallisé beaucoup de tensions", analyse un conseiller, convaincu que les prochains textes feront davantage l'unanimité.

Tous s'accordent enfin pour mieux préparer les prochains projets de loi et convenir en amont d'une position commune. Un constat qui fait sourire autant qu'il désespère un stratège pour qui la réforme des retraites était le dénominateur commun de la droite depuis des années.