Valérie Pécresse a répondu sèchement à Marine Le Pen sur le plateau de Punchline 1:30
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Julien Holtzer , modifié à
Lors de l'émission "Punchline", Valérie Pécresse, invitée de Laurence Ferrari, a répondu sèchement à Marine Le Pen qui évoquait un "quatre-quarts" pour imager le Congrès des Républicains. Et la réponse de la candidate LR ne s'est pas fait attendre : "Elle va en bouffer du quatre-quarts".
INTERVIEW

Invitée de l'émission "Punchline", présentée par Laurence Ferrari, Valérie Pécresse a répondu de manière acerbe à Marine Le Pen qui évoquait un "quatre-quarts" pour imager le Congrès des Républicains, que la candidate du RN considère comme un salmigondis. Et la réponse de la candidate LR ne s'est pas fait attendre : "Comme Marine Le Pen est bretonne, j'imagine qu'elle aime le quatre-quarts et (avec Les Républicains) elle va en bouffer beaucoup". Une punchline à l'image de son interview, où elle a dégainé des phrases chocs.

Celle qui est encore en piste pour représenter Les Républicains à la prochaine présidentielle n'a pas hésité à en rajouter une couche, sur une Marine Le Pen qu'elle considère, encore, comme la Présidente du Front national (l'ancien nom du Rassemblement national). "J'ai du mal à les appeler le Rassemblement national parce qu’ils ne rassemblent pas grand monde derrière eux". Une attaque qui oublie volontairement que l'actuel président est Jordan Bardella. 

"Le RN n'existe que s'il y a des problèmes"

Dans sa lancée, Valérie Pécresse a exprimé, à travers le combat qu'elle dit mener au quotidien, les nombreuses dissensions politiques qui les opposent. "J'ai le Rassemblement national dans ma région (représenté en Ile-de-France par Jordan Bardella). Aujourd'hui, je les vois voter systématiquement contre mes brigades régionales de sécurité dans les lycées, contre ma charte de la laïcité qui permet de ne pas subventionner les associations qui font du prosélytisme islamiste etc. Pourquoi ?", s'est-elle questionnée au micro de Laurence Ferrari avant d'ajouter grâce à une rhétorique : "Parce que le RN n'existe que s'il y a des problèmes. Donc forcément, ils votent contre et font le choix de l'insécurité au quotidien tous les jours". Des déclarations qui ne devraient pas apaiser les tensions, ni atténuer les dissensions.