Valérie Pécresse et Eric Ciotti se soutiendront, peu importe le vainqueur 1:29
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Ugo Pascolo , modifié à
Invités de "Punchline", les deux finalistes du Congrès LR, Eric Ciotti et Valérie Pécresse, ont réaffirmé que le perdant du second tour donnerait son soutien au vainqueur. "C'est la règle du jeu", a expliqué sur Europe 1 et CNEWS la présidente de la région Ile-de-France. 
INTERVIEW

Le soutien et la loyauté pour éviter une déconvenue. Invités exceptionnels de "Punchline" quelques heures après les résultats du premier tour du Congrès LR les deux finalistes, Eric Ciotti et Valérie Pécresse, ont assuré qu'ils se soutiendraient l'un l'autre, peu importe lequel sera investi par les adhérents. "C'est la règle du jeu et nous avons tous signé pour cette règle", a affirmé la présidente de la région Ile-de-France, qui bénéficie déjà du soutien des autres champions LR vaincus (Xavier Bertrand, Michel Barnier et Philippe Juvin).

"On s'est engagé dans l'unité, dans le rassemblement"

"Je soutiendrai le candidat de ma famille politique", renchérit Valérie Pécresse, tandis qu'Eric Ciotti, lui, affirme "évidemment" son soutien en cas de victoire de sa rivale. "On s'est engagé dans l'unité, dans le rassemblement", ajoute le questeur de l'Assemblée nationale. Une stratégie de LR qui a été mise en place par Christian Jacob, président des Républicains, qui a "fait un long et patient travail de rassemblement et de réunification de la famille politique", détaille celui qui a rassemblé 25,59% des voix des adhérents LR. "On vient de loin et je suis heureux que l'on aboutisse dans cette démarche. Et j'ai toujours été animé par cet esprit d'unité et de rassemblement."

Objectif : l'unité 

Une démarche d'unité et de rassemblement qui va aussi transparaître dans l'organisation du second tour de ce Congrès LR, qui commence vendredi à 8 heures. Il n'y aura ainsi pas de campagne d'ici là pour éviter la moindre dissension. Dans la même optique, il n'y aura pas de festivités officielles à l'annonce des résultats samedi. Les Républicains concentrent tous leurs efforts à l’organisation du grand meeting du 11 décembre, porte de Versailles à Paris. Un rassemblement qui doit permettre de consacrer le champion du parti, et de le lancer dans la course à l'élection présidentielle