Nicolas Sarkozy : «Ce n'est jamais une bonne chose de mettre un ancien chef de l'État en prison», selon le conseiller digital de Donald Trump
Ce lundi, Nicolas Sarkozy saura si la justice ordonnera sa remise en liberté après trois semaines passées à la prison de la Santé. Une incarcération qui a fait parler en France mais aussi dans le monde. Dans "Christine Kelly et vous", Alex Bruesewitz, conseiller digital de Donald Trump, estime que "ce n'est jamais une bonne chose de mettre un ancien chef de l'État en prison".
Cet événement a été suivi jusqu'aux États-Unis. Nicolas Sarkozy est incarcéré à la prison de la Santé depuis le 21 octobre dernier. Ce lundi, l'ancien président de la République saura s'il sera remis en liberté. Dans Christine Kelly et vous, Alex Bruesewitz, conseiller digital de Donald Trump, estime que "ce n'est jamais une bonne chose" pour la justice de prendre une telle décision.
"C'est dangereux pour la démocratie d'instrumentaliser la justice pour s'en prendre à des opposants"
"Je ne connais pas les détails de l'affaire, mais ce n'est jamais une bonne chose de mettre un ancien chef de l'État en prison pour l'image du pays. J'imagine qu'il doit encore avoir des soutiens qui doivent être très mécontents de ce qui est en train de se passer".
Alex Bruesewitz estime que dans une démocratie "vous avez des élections, c'est comme ça que ça fonctionne, vous votez pour les gens dont vous avez envie ou bien vous ne votez pas". Selon lui, "faire appel à la justice, aux arrestations de politiques, ce n'est pas sage. C'est dangereux pour la démocratie d'instrumentaliser la justice pour s'en prendre à des opposants".
Il compare la situation de l'ancien chef d'État français à celle qu'a vécue Donald Trump aux États-Unis avant sa réélection : "C'est ce qu'a tenté de faire Joe Biden avec son Département de la Justice avec des procédures judiciaires. C'était dangereux pour notre pays. Et au niveau mondial, c'est ce qu'il s'est passé avec Bolsonaro au Brésil".
"Rendre les opposants politiques inéligibles, c'est ce que font les dictateurs"
Alex Bruesewitz déclare que les États-Unis s'intéressent beaucoup à la politique française, mais surtout aux personnalités comme Jordan Bardella, Marion Maréchal ainsi que Marine Le Pen. Il est aussi revenu sur l'inéligibilité prononcée à l'encontre de la cheffe des députés RN à l'Assemblée nationale.
"Rendre les opposants politiques inéligibles, comme Marine Le Pen, c'est ce que font les dictateurs. C'est anti-démocratique. C'est absolument fou. Des partis au pouvoir cherchent à empêcher l'opposition de se présenter, privant les citoyens de voter pour qui ils veulent. Cela constitue une menace pour la démocratie.