Présidentielle : Philippe "clôt l'incident" avec Macron et réintègre la maison commune

Macron Philippe
douard Philippe avait suspendu sa participation à Ensemble citoyens! (Illustration). © Photos AFP
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Europe 1 avec AFP
L'ancien Premier ministre Edouard Philippe a assuré lors du bureau politique de son parti mardi soir que l'incident avec Emmanuel Macron concernant la fusion avortée entre son parti Horizons et Agir "est clos". Le rapprochement entre les deux composantes de l'aile droite de la majorité avait été empêché par le chef de l'Etat, créant ainsi des crispations dans le camp philippiste.

Edouard Philippe a assuré que "l'incident" de la fusion avortée entre son parti Horizons et Agir, source de tension avec Emmanuel Macron, était "clos", et a réactivé sa participation à la maison commune de la majorité, ont indiqué mercredi des sources au sein d'Horizons. L'ancien Premier ministre, qui réunissait mardi soir le bureau politique de son parti, "a dit que l'incident est clos. Il n'y a plus de sujet avec Agir, la proposition de fusion n'existe plus", a déclaré le secrétaire général d'Horizons, le maire d'Angers Christophe Béchu.

 

Edouard Philippe a souligné qu'il s'agissait de ne pas "feuilletonner alors que les trois-quarts des adhérents d'Agir ont déjà rejoint Horizons : la jonction sur le terrain est faite", a ajouté Christophe Béchu. Le rapprochement entre les deux composantes de l'aile droite de la majorité avait été empêché par Emmanuel Macron, créant des crispations dans le camp philippiste qui percevait cette manoeuvre comme purement vexatoire. Afin de signifier son désaccord, Edouard Philippe avait suspendu sa participation à Ensemble citoyens!, la structure chapeautant la majorité en vue des campagnes présidentielle et législatives.

Un "lien constant"

Mardi soir, la réunion de la trentaine de cadres d'Horizons, dont une partie se trouvait au nouveau siège avenue d'Iéna, a marqué la fin de la protestation. "Si la maison commune commence à s'intéresser au fond et à l'entrée en campagne, on a évidemment vocation à y retrouver notre place", a expliqué Christophe Béchu. "Le lien est constant, il y a une véritable volonté de travailler ensemble sur les idées et le fond de la campagne. Donc dès que l'occasion se présentera on se retrouvera", a abondé le député Thomas Mesnier, porte-parole d'Horizons.

Le parti de Philippe, qui a recruté mercredi sa première salariée, est en cours de structuration : 124 comités municipaux ont été lancés le week-end dernier, et une centaine d'autres devraient l'être d'ici la fin du mois. Une "assemblée de maires" sera également installée prochainement, dont le président aura vocation à devenir N.2 du parti.