marion marechal 7:27
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Juline Garnier , modifié à
Au lendemain du premier tour de l'élection présidentielle, Marion Maréchal est l'invitée de Sonia Mabrouk ce lundi matin sur Europe 1. Face au faible score d'Éric Zemmour, Marion Maréchal ne cache pas sa déception. Mais pour l'ancienne députée, "ça n'est que le début de l'histoire" pour le nouveau parti Reconquête!.

Pour Marion Maréchal qui soutient Éric Zemmour, c'est une autre campagne qui commence. Le faible score du candidat, qui a obtenu 7,05% au premier tour de l'élection présidentielle ce dimanche soir, a déçu les militants du nouveau parti Reconquête!. 

"Pas de regrets mais il y a une déception", confie Marion Maréchal au micro de Sonia Mabrouk. Elle souligne tout de même quelques victoires symboliques, "comme le fait que le cordon sanitaire s'affaiblit". "Je crois qu'Éric Zemmour y est pour quelque chose", ajoute-t-elle. 

"Ça n'est que le début de l'histoire"

Le parti Reconquête! d'Éric Zemmour, qui compte 120 000 adhérents selon Marion Maréchal, est pour l'ancienne députée porteur d'avenir. "Ça n'est que le début de l'histoire", s'enthousiasme-t-elle. "Il y a une bataille qui a été menée, il y aura un bilan qui sera fait avec ce qui a fonctionné et moins fonctionné."

Par souci de cohérence, Marion Maréchal et son candidat Éric Zemmour vont appeler à voter Marine Le Pen pour le second tour face à Emmanuel Macron. "Ce que j'espère maintenant c'est que le cœur de l'ADN de Reconquête!, qui est celui de faire en sorte que les électorats et les cadres de droite se parlent, continue de vivre, peut-être en partenariat avec Marine Le Pen si elle le souhaite", explique Marion Maréchal. "La balle est dans son camp."

Un soutien à Marine Le Pen par défaut ?

Le ralliement de Marion Maréchal à Éric Zemmour avait créé l'étonnement puisqu'il était synonyme de rupture politique et d'éloignement familial. Mais à présent, la logique la pousse à appeler à voter pour sa tante. 

"Évidemment j'aurais préféré appeler à voter pour Éric Zemmour au second tour, car il y a quand-même une singularité de ligne, de stratégie. Il y a quand-même des différences sur le plan économique, sur la position européenne et sur l'approche civilisationnelle. Mais face à Emmanuel Macron il n'y a pas de doute à avoir", détaille-t-elle.

Éric Zemmour, ennemi d'hier, allié de demain ?

"Ce que j'espère maintenant c'est que les erreurs qui ont été faites en 2017 (…) ne seront pas réitérées. Il va falloir rassembler et pas seulement dans les mots", ajoute Marion Maréchal. 

Pour l'ancienne députée, Éric Zemmour avait dit avant même le premier tour qu'il était ouvert au dialogue et aux alliances car "il s'agit de faire cinq ans de plus et pour cela il faut une équipe, un gouvernement". Pour cela, elle souligne l'importance des législatives à venir, avec en vue une coalition.