Publicité
Publicité

Présidentielle : la personnalité d'Emmanuel Macron clive les Français

Europe1 .fr - Mis à jour le . 1 min
Macron
Le candidat d'En Marche!, lors d'un déplacement à Reims, le 17 mars. © FRANÇOIS NASCIMBENI / AFP

A un mois du premier tour de la présidentielle, la personnalité du candidat d'En Marche! ne parvient pas à susciter l'emballement d'une majorité de Français.

Emmanuel Macron veut dépasser les clivages... Mais sa personnalité divise. Tel est le principal enseignement du sondage* Ifop pour le JDD publié dimanche sur les traits d'image du leader d'En Marche!

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Trop éloigné des préoccupations des Français. Au coude-à-coude avec Marine Le Pen dans les intentions de vote du premier tour , la candidature d'Emmanuel Macron semble susciter la perplexité. Pour cause : les personnes interrogées se divisent en deux blocs quasi-égaux sur sa personnalité. De son aptitude à présider, à réformer ou à garantir la sécurité des Français, l'ex-Premier ministre de l'Economie ne parvient pas à dégager une majorité d'adhésion. Ils sont ainsi 51% à douter de sa capacité à réformer le pays (contre 49% favorables), ou encore 59% à le considérer trop éloigné des préoccupations des Français. 

Le régalien, talon d'Achille de Macron. Dans la même veine, un peu plus d'un Français sur deux (52%) juge que le patron d'En Marche! est "inquiétant". Une courte majorité (54%) estime également qu'Emmanuel Macron n'est pas en mesure de de garantir la sécurité des Français. Un talon d'Achille que le candidat a tenté de rectifier cette semaine, en multipliant les déplacements sur les thèmes régaliens et les annonces, à l'image du retour du service national obligatoire

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"Pas de trait saillant." Pour autant, ce manque d'affiliation sur sa personnalité laisse planer un doute sur sa capacité à l'emporter. "En 2007, deux tiers des Français voyaient en Nicolas Sarkozy l'homme du changement ; en 2012, François Hollande était perçu comme honnête et attentif aux problèmes des Français. Macron, lui, n'a pas de trait saillant", résume Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l'Ifop.

*Sondage réalisé le 16 et 17 mars auprès d'un échantillon de 1.000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode par quotas).