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Présidence de LREM : Schiappa ne souhaite pas forcément une femme, mais "la meilleure personne"

Thibaud Le Meneec - Mis à jour le . 1 min

Invitée de la matinale d'Europe 1 lundi, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations a évacué l'idée qu'une femme ne pouvait pas diriger La République en marche et être au gouvernement.

Ce que Christophe Castaner a fait, être membre du gouvernement et diriger La République en marche, Marlène Schiappa aurait-elle été privée de le faire ? Sur Europe 1, lundi, la secrétaire d'État à l'Égalité entre les femmes et les hommes et à la lutte contre les discriminations a assuré qu'elle n'avait pas été empêchée de briguer la tête du mouvement présidentiel mais que cela relevait de son propre choix. 

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LREM, "déjà dirigée par une femme". "C'est une décision vraiment personnelle de ne pas être candidate à la tête de La République en marche", a-t-elle indiqué au micro d'Audrey Crespo-Mara . Mais alors que les présidents de l'Assemblée nationale et du groupe parlementaire LREM sont des hommes, le mouvement présidentiel est critiqué pour le manque de femmes à sa direction.

"Ce qui est important pour notre mouvement, c'est le collectif", a évacué Marlène Schiappa, avant de rappeler : "LREM a déjà été dirigée par une femme, par Catherine Barbaroux, qui a été la présidente de ce mouvement juste après le fondateur de ce mouvement, Emmanuel Macron", a-t-elle justifié. "Ensuite, [il a été dirigé] par un triumvirat composé de Bariza Khiari, Astrid Panosyan et Arnaud Leroy."

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"Il faut la meilleure personne qui pourra l'incarner". A partir de ce constat, la secrétaire d'État a formulé deux souhaits : avoir "la meilleure personne" à la tête de LREM pour "incarner" le parti, et, surtout, poursuivre le travail de féminisation. "La question de la féminisation en politique ne se résume pas à ma personne", résume Marlène Schiappa. "Actuellement, seuls 16% des maires sont des femmes. Moi mon souhait, c'est que la République en marche poursuive ce travail de féminisation, comme nous l'avons fait à l'Assemblée nationale, y compris dans les municipalités en investissant des femmes", a-t-elle conclu, comme un message envoyé à son parti avant les élections municipales de 2020 qui se profilent.