Marlène Schiappa renonce à se présenter à la direction de LREM

Marlène Schiappa ne postulera pas à la direction de La République en marche.
Marlène Schiappa ne postulera pas à la direction de La République en marche. © JEFF PACHOUD / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Bien qu'elle ait "récolté un nombre incroyable de soutiens", Marlène Schiappa a décidé de ne pas candidater à la tête de LREM, et préfère se concentrer sur ses fonctions de secrétaire d'État.

La secrétaire d'État à l'Égalité entre les hommes et les femmes Marlène Schiappa ne postulera pas à la direction de La République en marche, a-t-elle annoncé jeudi sur Twitter, en publiant un courrier adressé au Conseil du parti présidentiel.

Des propositions de parrainages en nombre "nécessaire". Marlène Schiappa, qui selon son entourage avait "récolté un nombre incroyable de soutiens" et "était la mieux placée pour l'emporter haut la main", avait indiqué "réfléchir à présenter" sa candidature dans une interview au Journal du dimanche. "Je suis sincèrement touchée par chaque personne qui, parmi vous, m'a permis de disposer rapidement des propositions de parrainages nécessaires pour étudier sérieusement une candidature", écrit ainsi Marlène Schiappa, dont le portefeuille ministériel vient récemment d'être élargi à la lutte contre les discriminations.

Pour un "partage du pouvoir". "Je suis tout aussi reconnaissante envers ceux qui m'ont interrogée sur la double responsabilité simultanée de secrétaire d'État et déléguée générale (de LREM). J'ai écouté et j'ai compris cette réserve. J'y souscris. Le pouvoir doit être partagé", souligne Marlène Schiappa dans cette lettre envoyée aux quelque 800 membres du Conseil, le "parlement" du parti présidentiel. 

Marlène Schiappa a précisé avoir travaillé à "un projet structurant" afin de contribuer "au débat d'idées" au sein de LREM. "Privilégier les idées, c'est faire de la politique autrement", insiste-t-elle. 

Qui reste en lice ? Deux figures du parti se dégagent pour l'heure dans la course à la succession de Christophe Castaner : les députés de Paris Stanislas Guerini et Pierre Person. Un autre député parisien, Sylvain Maillard, et le député des Français de l'étranger Joachim Son-Forget ont eux aussi marqué leur intérêt pour la fonction. L'élection du nouveau délégué général se tiendra le 1er décembre. Entre-temps, Philippe Grangeon, proche du chef de l'État, assure l'intérim.