Le 17 septembre dernier, La République en Marche est devenue Renaissance. 1:13
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Jacques Serais, édité par Gauthier Delomez , modifié à
En changeant de nom pour devenir Renaissance le 17 septembre dernier, le parti présidentiel s’est transformé par la même occasion en un parti politique où il faut désormais payer pour adhérer. Si les militants ont jusqu’au 31 décembre pour adhérer et voter aux élections internes, la mue est cependant loin d’être évidente.

C’est un changement de paradigme pour le parti présidentiel. Le 17 septembre dernier, la République en marche (LREM) est devenue Renaissance, et à l'occasion de ce changement de nom, le parti d'Emmanuel Macron s’est transformé en un parti politique où il faut désormais payer pour adhérer. Fini, donc, le simple clic pour être membre du mouvement : 30 euros pour l'adhésion annuelle, 200 euros pour la cotisation mensuelle des parlementaires.

Toutefois, la mue est cependant loin d’être évidente dans un parti qui est désormais comme les autres. De l'aveu même d'un cadre de Renaissance, "tout le monde n’a pas forcément compris qu’il fallait réadhérer et passer à la caisse".

L'enjeu du nombre d'adhérents revendiqués

Certains membres du gouvernement se sont même fait rappeler à l’ordre, à l'image de Gérald Darmanin. Le ministre de l'Intérieur a dû par exemple sortir son carnet de chèques à la fin d’un récent bureau exécutif. Quant aux 166 députés, le nouveau patron du parti Stéphane Séjournée ne s’est pas privé de leur signifier la nouvelle règle lors d’une réunion à l’Assemblée nationale. Beaucoup n’étaient pas à jour de cotisation.

Officiellement, il n'y a pas de quoi inquiéter Renaissance qui vient de lancer une vaste campagne de communication pour notamment battre le rappel de ceux qui adhéraient à En Marche. Il reste l'enjeu de taille du nombre d'adhérents qui sera revendiqué d’ici à la fin de l’année. Avec un objectif inavoué : rapidement dépasser la barre des 20.000 adhérents, le seuil récemment atteint par Horizons le parti d’Édouard Philippe.