Pour Laurent Wauquiez, "les retraités ne disent pas merci" à Emmanuel Macron

"Emmanuel Macron a eu des propos que je considère comme indécents par rapport aux retraités", a déclaré Laurent Wauquiez.
"Emmanuel Macron a eu des propos que je considère comme indécents par rapport aux retraités", a déclaré Laurent Wauquiez. © Eric FEFERBERG / AFP
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avec AFP
Invité du 20 Heures de France 2 lundi soir, le président des Républicains a fustigé Emmanuel Macron sur la hausse de la CSG. 

Le président des Républicains, Laurent Wauquiez, a estimé que "les retraités ne disaient pas merci" à Emmanuel Macron, en référence à la hausse de la CSG, lors d'un entretien lundi soir au journal de 20 Heures de France 2. "Après les augmentations de CSG (qu'Emmanuel Macron) a fait sur les retraités, sa seule parole a été de dire merci, comme une fin de non-recevoir. Les retraités, eux, ne lui disent pas merci", a estimé le patron de LR.

Wauquiez dénonce des "propos indécents" de Macron. Jeudi, lors d'une interview sur TF1, Emmanuel Macron avait expliqué, à propos des retraités: "j'ai besoin de vous, donc j'ai en effet fait appel à vous, et je vous en remercie", pour justifier la hausse de la CSG pour les pensions supérieures à 1.200 euros. Laurent Wauquiez a pour sa part estimé que, "pendant la campagne électorale, et même après son élection, (Emmanuel Macron) avait nommément indiqué que seuls les retraités aisés seraient mis à contribution". "Est-ce que vous considérez que, quand on a 1.200 euros de retraite, on est un retraité aisé ?", a-t-il interrogé sur France 2. "Emmanuel Macron a eu des propos que je considère comme indécents par rapport aux retraités", a-t-il encore dit.

Ça ne pas "dans la bonne direction". Le président de la région Rhône-Alpes-Auvergne a par ailleurs affirmé que "l'opposition que je veux reconstruire, elle est ferme, elle est déterminée, elle défend clairement ses convictions parce que je pense que les Français attendent cela, de la colonne vertébrale, et pas un discours ondoyant, tout en même temps, on cherche à plaire à tout le monde". "Mais elle ne sera jamais sectaire", a-t-il ajouté, "et je n'ai aucun problème à dire que quand c'est l'intérêt de la France tel que je le conçois, je peux soutenir, mais à l'inverse, je dénonce aussi avec vigueur quand je pense que ce qui est fait par Emmanuel Macron ne va pas dans la bonne direction."