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Pas de retour de l'ISF, pas de taxe Zucman, pas d'abandon de la réforme des retraites... Sébastien Lecornu dévoile ses premières orientations budgétaires

Europe 1 . 2 min

Dans un entretien accordé ce mercredi 24 septembre, Sébastien Lecornu a affirmé que le gouvernement pourrait être nommé la semaine prochaine. Le Premier ministre a notamment dévoilé ses premières orientations budgétaires. Dans son interview, le chef du gouvernement a abordé la question de la taxe Zucman ainsi qu’un éventuel retour de l’impôt sur la fortune.

Quels objectifs pour Sébastien Lecornu ? Dans un entretien accordé au Parisien et publié ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre s’est exprimé sur sa prise de fonction à Matignon. Impôt sur la fortune, déficit public, taxe Zucman sur les hauts patrimoines… L’ancien ministre des Armées a livré ses ambitions. 

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Un objectif de déficit public à 4,7% du PIB en 2026

Dans un premier temps, Sébastien Lecornu a affirmé viser un déficit public à 4,7% du PIB en 2026, maintenant l'objectif de revenir aux 3% en 2029. En revanche, pour ce faire, le locataire de Matignon a dit non à deux propositions soutenues par la gauche, voire une partie du socle commun : le retour de l'impôt sur la fortune (ISF) et la taxe Zucman sur les hauts patrimoines. 

"Est-ce que la taxe Zucman est la bonne réponse ? La seule réponse ? Personnellement, je ne le crois pas", a-t-il indiqué. Quant au retour de l'ISF, remplacé en 2018 par un impôt sur la fortune immobilière, "le gouvernement ne l'envisage pas", a-t-il balayé. "Je ferai donc une proposition de budget dans laquelle certains impôts augmenteront, mais d'autres diminueront", a-t-il dit, prévenant que ce serait "au Parlement à la fin de trancher".

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Pas de suspension de la réforme des retraites

La suspension de la réforme des retraites ne semble pas non plus à l'ordre du jour. Pour le Premier ministre, cette option, qui est une demande d’une partie de la gauche, "ne règlerait aucun des problèmes" que sont pour lui la situation des femmes et la pénibilité au travail, a-t-il assuré. Pour Sébastien Lecornu, "personne ne veut d'un nouveau conclave sur les retraites".

Le chef du gouvernement s’est également exprimé sur le budget. Concernant ce dernier, il a assuré vouloir repartir "d'une feuille blanche" par rapport au projet de son prédécesseur François Bayrou, qui avait ulcéré les oppositions en proposant des économies de 44 milliards d'euros. 

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L’Etat "doit donner l’exemple"

Pour lui, l’Etat "doit donner l’exemple", c’est pourquoi il envisage de réduire de 6 milliards d’euros le  "train de vie" de ce dernier. Il souhaite également une "meilleure maîtrise des dépenses sociales et des collectivités territoriales", ainsi qu'un "projet de loi ambitieux de lutte contre les fraudes sociales et fiscales" qui sera présenté au Conseil des ministres en même temps que les projets de budget.

Il envisage dans ce projet de budget de réduire de 6 milliards d'euros le "train de vie" de l'Etat "qui doit donner l'exemple", une "meilleure maîtrise des dépenses sociales et des collectivités territoriales", ainsi qu'un "projet de loi ambitieux de lutte contre les fraudes sociales et fiscales" qui sera présenté au Conseil des ministres en même temps que les projets de budget.

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Sur l'éventualité d'une réforme de l'assurance chômage, Sébastien Lecornu a simplement dit souhaiter s'y "atteler en priorité avec les partenaires sociaux".