Emmanuel Macron pourrait envisager de dissoudre l'Assemblée, selon Daniel Cohn-Bendit. AFP 0:43
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Favorable à une "dose de proportionnelle", Emmanuel Macron n'a pas exclu de procéder à une dissolution de l'Assemblée nationale pendant son mandat, d'après son soutien Daniel Cohn-Bendit.

Il est "ouvert" à l'idée. Alors qu'il veut mener une réforme pour instaurer une dose de proportionnelle au cours de son mandat, Emmanuel Macron pourrait aller plus loin, selon Daniel Cohn-Bendit, l'un de ses soutiens. "Je peux le dire, on en a discuté ensemble", a indiqué l'ancien eurodéputé sur Europe 1, lundi matin, avant d'évoquer une possible dissolution de l'Assemblée nationale après la loi électorale inscrivant cette part de proportionnelle dans le marbre.

"Il ne peut pas attendre cinq ans". L'issue des prochaines élections législatives, les 11 et 18 juin prochains, est hautement indécise : Emmanuel Macron pourrait disposer d'une majorité absolue (au moins 290 députés) comme se retrouver en minorité face au Parti socialiste, aux Républicains, au Front national ou à la France insoumise. Dans ce contexte, dissoudre l'Assemblée serait une opportunité pour disposer d'une majorité. "S'il est conséquent avec ce qu'il veut être, il ne peut pas attendre cinq ans. Ça n'a aucun sens", a appuyé Daniel Cohn-Bendit, qui s'est pourtant dit incapable de donner un calendrier précis.

Flou autour de sa réforme des institutions. Reste que cette réforme du Parlement n'a pas été totalement détaillée par Emmanuel Macron. Ainsi, dans son programme, Emmanuel Macron a assuré qu'il voulait réduire "d'environ un tiers" le nombre de députés et de sénateurs, avec "des moyens supplémentaires", sans préciser quand et comment il s'y prendrait pour y parvenir.