Numérique : le gouvernement débloque 100 millions d'euros supplémentaires pour le très haut débit d'ici 2022

Le Premier ministre a annoncé des fonds supplémentaires en faveur du très haut débit.
Le Premier ministre a annoncé des fonds supplémentaires en faveur du très haut débit. © Bertrand GUAY / AFP
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avec AFP , modifié à
Édouard Philippe a annoncé jeudi le déblocage de 100 millions d'euros supplémentaires en vue d'atteindre le très haut débit pour tous d'ici 2022.

Edouard Philippe a dévoilé jeudi le plan du gouvernement pour que tous les Français aient accès à au moins un "bon haut débit" internet d'ici 2020 et un très haut débit en 2022, qui inclut un nouveau "guichet" de 100 millions d'euros pour les foyers les plus isolés.

Chèque de 150 euros pour améliorer l'accès à internet. Selon ce plan présenté par le Premier ministre à Cahors (Lot), cette nouvelle enveloppe financera un chèque de 150 euros destinés à près d'1,5 million de ménages, les plus isolés géographiquement, pour qu'ils puissent se payer des technologies de très haut débit autres que la fibre optique (boucles radio, satellite, 4G fixe...).

15% des foyers privés du haut débit. Ce plan confirme et précise l'objectif fixé par Emmanuel Macron en juillet en matière d'Internet fixe : haut débit pour tous à partir de 2020, soit 8 mégas par seconde (un film téléchargé en une heure), et très haut débit en 2022, soit au moins 30 mégas par seconde. Actuellement, environ 15% des foyers français n'ont même pas accès à un débit d'au moins 8 mégas.

33 millions de foyers à raccorder à la fibre. Hors les 1,5 million de foyers en zone très isolée, les 33 millions de ménages restants doivent eux avoir accès progressivement d'ici 2022 à la fibre optique (100 mégas par seconde, 10 millions de foyers éligibles actuellement), selon le projet de l'exécutif. Pour les 19 millions de foyers en zone urbaine ou périurbaine, les plus faciles à raccorder, les opérateurs privés (Orange, SFR, Bouygues, Free...) sont à la manœuvre pour qu'ils soient éligibles à la fibre d'ici 2020, sous surveillance de l'Etat.