Emmanuel Macron Nouvelle-Calédonie 1:41
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Alexandre Chauveau, édité par Loane Nader // crédit photo : Raphael LAFARGUE / POOL / AFP , modifié à
Ce mardi marquait la deuxième journée d'Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie, au lendemain de son interview sur France 2 et TF1, depuis Nouméa. Le président de la République s'est intéressé à des problématiques très locales : l'érosion du littoral, l'agriculture et des échanges avec les responsables kanaks.

Le président de la République entamait ce mardi sa deuxième journée de visite en Nouvelle-Calédonie, après son interview sur France 2 et TF1. Les problématiques locales sont au centre des préoccupation du chef de l'État, qui était invité au Sénat coutumier, l'instance politique des Kanaks. Un accueil traditionnel lui était réservé, avec une danse locale et quelques présents, comme le veut la coutume. Emmanuel Macron a donc reçu une étoffe néocalédonienne ainsi qu'une plante, la cordyline, un symbole de paix. 

"Bâtir un progrès respectueux de cette histoire avec ses pages d'ombres"

Sur le fond, malgré trois rejets de l'indépendance par référendum depuis 2018, les Kanaks revendiquent toujours leur droit à l'autodétermination. Mais Emmanuel Macron ne renonce pas à les convaincre de la nécessité de bâtir un avenir commun. "Notre devoir commun, c'est maintenant de bâtir l'avenir. De dire comment, face à tout ce qui nous fait peur, les défis géopolitiques, le changement climatique, les inégalités économiques et sociales, quel est le projet qui nous permet de vivre mieux demain et de bâtir un progrès ici en Nouvelle-Calédonie", défend-il.

Le président de la République entend, en outre, construire un avenir "respectueux de cette histoire avec ses pages d'ombre. Respectueux de la culture kanak, mais aussi de toutes les composantes de la Nouvelle-Calédonie, mais qui nous permet de regarder l'avenir en face." Ainsi, ce mercredi, seront réunies autour d'Emmanuel Macron toutes les parties prenantes indépendantistes et non indépendantistes pour tenter de leur faire renouer le dialogue. Il prononcera ensuite un grand discours sur la place de la Paix à Nouméa pour sans doute clarifier le statut à venir de la Nouvelle-Calédonie.